COUPE D’EUROPE (FINALE LE MAI) Racing : tout est permis
Finaliste de Coupe d’Europe pour la deuxième fois en trois ans, candidat au Bouclier de Brennus, le Racing peut rêver de sa première étoile européenne, voire d’un doublé historique. Mais jouer sur les deux tableaux ne sera pas une sinécure. Encore monté en puissance la saison de l’inauguration de sa ‘‘U Arena’’, le club francilien n’est plus très loin de rentrer dans la cour des très grands, 12 ans après l’arrivée à sa tête de Jacky Lorenzetti, l’ancien magnat de l’immobilier.
Leinster, une autre légende européenne
Le Munster, double champion d’Europe (2006, 2008), l’a appris à ses dépens dimanche (27-22) en demi-finale à Bordeaux. Reste maintenant à battre le Leinster, une autre légende européenne (trois titres entre 2009 et 2012), à Bilbao le 12 mai, ce qui sera Vakarawa et le Racing intenables. (AFP) un défi d’un tout autre calibre. « Refaire une finale européenne deux ans après est une grosse satisfaction pour nous », a résumé l’entraîneur des arrières Laurent Labit. La première face aux Saracens (9-21) avait été une désillusion. Mais avec leur nouvel ouvreur, le Sud-Africain Pat Lambie, et l’ailier Teddy Thomas au sommet, les Franciliens paraissent mieux armés cette saison. Cliniques en défense, les Racingmen ont développé dans l’optique de l’arrivée de la ‘‘U Arena’’, terrain synthétique couvert, leur jeu offensif avec succès. En témoignent les trois essais inscrits en à peine plus de 20 minutes dimanche face aux Irlandais, avec Teddy Thomas dans le rôle principal. Et hormis Brice Dulin et Casey Laulala, l’infirmerie est quasi vide et le staff a un effectif lui permettant de laisser sur le banc la star Dan Carter, au profit de Pat Lambie !