Monaco-Matin

Berjoan, la juste analyse

- RECUEILLI PAR V. S.

L’entraîneur adjoint des Sharks n’est pas du genre à hausser le ton. À l’issue de la séance de veille de match, Marc Berjoan a pris le temps de revenir sur les maux antibois actuels. En espérant une réaction des siens, ce soir (20 h) dans le Chaudron d’une équipe porteloise elle aussi sur quatre revers de rang…

Comment expliquez-vous la période actuelle ? On tire beaucoup sur les mêmes joueurs et il y a un impact. L’équipe qu’on a aujourd’hui n’est pas du tout celle qu’on avait dessinée au départ. On a eu une bonne phase mais je pense que le match de l’ASVEL [défaite -] nous a mis un gros coup sur la tête. On avait fait pas mal d’efforts et il y a eu une sorte de petite décompress­ion avec de la frustratio­n. Comme la frustratio­n est très contagieus­e, ça se répercute sur l’ensemble des joueurs et on a eu plus

de mal à faire les petits efforts indispensa­bles. Mais je trouve qu’on est mieux reparti cette semaine.

L’équipe alterne le bon et le moins bon… Quand ça va trop bien on a du mal à rester constant en appuyant encore où ça fait mal. C’est une histoire de constance, on sait depuis

un moment qu’on en manque. Après, on ne s’en tire pas si mal. Il faut voir d’où on vient…

L’absence de Tim Blue ? Il y a Tim mais il y a aussi Jo [Tornato] ,Max [Kouguère], Paul [Rigot]… Max revient mais il met du temps, on intègre des nouveaux joueurs qui répondent ou non à nos attentes. Il faut tout remettre en place, c’est lourd. Toute cette période de réadaptati­on est une période de perfection­nement pour les autres équipes. Au départ il y a la nouveauté donc tout le monde comprend bien l’urgence de la situation mais la nouveauté est éphémère. Pour qu’une équipe se forme il faut six à sept semaines… Ce déplacemen­t au Portel s’annonce relevé… En basket, “l’enfer du Nord” c’est Le Portel [sourire] .On sait quelle intensité ils mettent, on connaît leurs valeurs. C’est une équipe tout à fait cohérente qui n’a pas beaucoup changé cette saison. Il y a des valeurs sûres, des joueurs de talent comme Golden et Hassell. C’est construit de manière intelligen­te.

Le groupe : #1 Harvey, #2 Gaddefors, #6Yarou,#10 Blassingam­e,#12 Mayembo, #18 Diarra, #22 Kouguere, #44 Sanford, #55 Zerbo, #99 Wiscart-Goetz.

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Marc Berjoan s’attend à un match engagé.(Photo S. B.)

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