Chantier 

Les derniers travaux titanesques d’engraissement des plages remontent à l’année  . Pour reprendre contenance, la plage du Borrigo s’était vue offrir de petits galets (pas plus gros qu’une ancienne pièce de cinq francs) tout droit descendus d’un lac EDF dans les Alpesde-Haute-Provence. La mairie assurait alors que leurs caractéristiques chimiques étaient sans incidence pour la peau humaine. Et qu’il était bien difficile de trouver une telle compatibilité. Quant aux autres plages, elles avaient – comme cette année – bénéficié d’un apport de sable venu de la mer. Les travaux avaient donc eu pour seule vocation à niveler le terrain. Et à en éjecter tout élément inopportun pour les dos sensibles.