Prof d’un jour à Monaco, Renaud Lavillenie rêve « d’être sur la piste» pour Paris
Il est l’homme le plus haut perché du monde. Le petit Gaulois qui, un soir de février à Donetsk (Ukraine), a fait tomber le tsar Sergueï Bubka de son piédestal en effaçant une barre à , mètres. A son aise, la tête dans les nuages, Renaud Lavillenie n’en reste pas moins un mec terre à terre. « On va se souvenir d’une personne pour sa performance mais encore plus pour les médailles qu’il a gagné », nous a confiés, hier à Monaco, le champion olympique, du monde (indoor), d’Europe, de France… «Le plus important pour moi, c’est le podium. L’objectif, c’est d’avoir au moins une médaille internationale chaque année. Jusqu’à présent j’en ai eu une par saison, voire trois quand ça se passait bien. J’en ai eu une cet hiver [championnats du monde indoor] et maintenant l’objectif c’est les Europe, cet été à Berlin.» Un champion assoiffé de titres qui a enfilé la tenue de coach, hier au stade Louis-II, lors d’une initiation menée dans le cadre du Tour de France du Team Michelin. Ambassadeur au même titre que le marcheur Yohann Diniz, Renaud Lavillenie a ainsi fait découvrir le saut à la perche à l’Azuréenne Justine Tonso, championne du monde junior ski-VTT, et à la jeune tenniswoman Alice Tubello. Le genre d’espoirs que le groupe Michelin espère accompagner jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris. D’ailleurs, Renaud ( ans), ? « L’objectif, il est d’être sur la piste ! On ne sait même pas où on sera l’année prochaine mais ça fait rêver forcément. Un événement comme ça, on a tous envie d’y participer. » T.M.