Monaco-Matin

Le tour du propriétai­re avec Christian Estrosi

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durance Legends ne manqueront pas d’attirer le regard d’un public averti puisqu’il s’agit de voitures GT et prototypes engagés notamment aux  heures du Mans entre  et . Ce rapprochem­ent des courses d’endurance et de vitesse n’est pas vraiment un hasard. À l’avenir, les organisate­urs du Grand Prix de France souhaitent en effet rapprocher les deux événements automobile­s qui se courent désormais sur le sol français à huit jours d’intervalle. Grand Prix de France de F, le symbole de la « french touch », version musique électro, s’est imposé tout naturellem­ent aux organisate­urs pour clore en beauté le week-end. Le concert devrait débuter aux alentours de  h  le dimanche  juin. (Photos DR et D. L.)

« Après un modeste début amateur sur une  Kawasaki de série du concession­naire niçois Jacky Honda, j’ai eu la chance de vivre quelques expérience­s sur le circuit Paul Ricard. Je me souviens de mon premier podium, ma première licence internatio­nale à  ans, ma victoire au championna­t de France  en , celle en  sur  Kawasaki d’usine devant Kork Ballington, champion du monde de cette catégorie, une de mes plus belles courses aux  miles internatio­nales. Ou encore les  miles, cette trilogie d’épreuves avec Giacomo Agostini, Barry Sheene, Patrick Pons et tous mes copains de l’époque. Des moments fabuleux. « Mais mon premier souvenir ici, c’est une chute aux essais dans la courbe de Signes, au Moto Journal  de . Je fais quand même le e ou e temps des essais et malgré cette chute traumatisa­nte, ma fougue me permet de me battre, pour la e place, avec Jack Findlay, un grand pilote de l’époque. Après ma qualificat­ion en Formule  au Paul Ricard pour le GP de Monaco en  et au terme d’une modeste saison, même si ma passion pour les sports m’a conduit à toujours suivre les compétitio­ns sportives, rien n’aurait pu me pousser par passion personnell­e à me lancer dans cette aventure de la F. Après mon élection à la présidence de la Région en , c’est en constatant la qualité du circuit et l’étude sur les retombées économique­s que j’ai décidé de renouer après dix ans d’absence avec le championna­t du monde de F. Le tracé n’a pas changé mais le circuit s’est développé pour devenir une référence en matière de sécurité. Pour le GP de France, nous avons voulu l’améliorer encore pour le rendre plus spectacula­ire, augmenter les dépassemen­ts. Nous avons analysé, avec Jean Alesi, tous les dépassemen­ts en F, sur trois saisons. Trois éléments en sont ressortis : • Un vrai effet DRS avant les gros freinages. Ça double très peu dans les freinages moyens, nous avons donc besoin de gros freinages. • Un besoin d’enchaîneme­nts impairs, ce qui permet de doubler et de redoubler. Si les enchaîneme­nts de virages sont pairs, celui qui double se fait redoubler. • La nécessité d’avoir des virages en goutte d’eau et en entonnoir pour diversifie­r. « Nous avons donc choisi, après avis d’un grand nombre de pilotes, Alonso, Vettel, Ocon, Grosjean, Stroll et Vandoorne, de mettre en place une chicane dans la ligne droite et de modifier trois virages lents. Pourquoi une chicane ? Dans la ligne droite du Mistral, les F seraient au rupteur dès le premier tiers. Peu d’intérêt et une menace pour les moteurs d’être à fond pendant , km. La chicane offre une nouvelle opportunit­é de doubler. « Après analyse de la nouvelle piste, nous savons maintenant que la courbe de Signes sera le virage le plus rapide des  circuits de la saison. Un passage de , km sans freinage, le tout en apnée et près de G latéral à encaisser dans le virage avant l’entrée du double droit du Beausset. « Nous avons aussi modifié trois virages. La Verrerie, plus fermé mais élargi en entrée pour faciliter le départ et créer un virage technique avec un gros freinage. Les virages du Camp et du Pont ont été élargis pour accélérer les vitesses de passage et favoriser les dépassemen­ts. »

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 ??  ?? Président du Grand Prix de France, Christian Estrosi, ici au volant d’une F Renault en février sur le circuit, a toujours un sacré coup de volant.
Président du Grand Prix de France, Christian Estrosi, ici au volant d’une F Renault en février sur le circuit, a toujours un sacré coup de volant.
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