Monaco-Matin

NATIONAL  JOURNÉE) Le Cannet est à l’abri

- K. NATTON

Il y a des matchs, dans une saison, où la solidarité collective doit prévaloir sur la qualité du jeu, surtout quand l’équipe n’a toujours pas assuré son maintien. C’est donc dans cet état d’esprit que les « Verts » du Cannet se sont préparé à recevoir Le Pontet, L’ESCR a décroché son maintien, hier face au Pontet. (Photo archives Gilles Traverso)

concurrent direct au maintien, qui restait sur un beau succès à Cannes une semaine plus tôt. La tension est quand même palpable chez les Azuréens qui doivent leur salut, en début de rencontre, à Andrietti pour écarter le danger devant une double tentative d’Adkime et Domingues (17’). Les joueurs de Maillan commencent enfin à sortir du rang sur une jolie tête de Polentini qui échoue dans les bras de Delpierre

(23’). Le capitaine cannettan sera beaucoup plus heureux, cinq minutes plus tard, en sautant plus haut que tout le monde pour reprendre, toujours de la tête, une frappe déviée de Core (1-0, 28’). Libérés par ce premier but, les « Verts » doublent la mise, sur un excellent service de Polentini pour Core (2-0, 64’). Mais sur un but venu d’ailleurs signé Domingues dont la frappe (ou le centre) termine sa course dans la lucarne opposée d’Andrietti (2-1, 78’), Le Pontet peut encore y croire. Finalement le score en restera là et Le Cannet assure sa place en N3. « Il fallait gagner pour espérer se sauver et le plus dur est fait » commentait Christian Lopez au coup de sifflet final. Un match assez agréable mais très pauvre en occasions de but. Voilà ce qu’il faut retenir du duel entre Saint-Rémy et Cannes, deux équipes qui ont oscillé entre le meilleur et souvent le pire. Les attaques n’étaient pas au point même si l’organisati­on était bonne de part et d’autre. La maladresse a prévalu devant. En première période, Cannes évoluait en un bloc difficile à contourner. Khalk était incapable d’exploiter une très belle ouverture de Cheraga (19e) et il fallait attendre la 40e pour voir l’ASC se montrer dangereuse, après une glissade d’Anziani au moment de reprendre un centre de Kouakou. Le rythme baissait ensuite et on en venait à espérer un coup-franc – tous mal tirés – ou un penalty que Dagraeve aurait pu obtenir, fauché à l’entrée de la surface, pour s’enthousias­mer. Cannes eut quand même le match en mains mais Isouard sortait au pied devant Guelade et demeurait encore à point nommé sur un tir puissant de Lorenzi bien repoussé. Le nul était donc logique.

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