Le combat continue pour les défenseurs
Côté italien, une manifestation est prévue demain matin, au départ de Limone. Les usagers sont invités à marcher jusqu’à l’entrée du tunnel ferroviaire qui mène à la France, en prenant avec eux un objet qui renverrait au train. Afin de démontrer l’attachement viscéral qu’ils ont pour la ligne. Côté français, un rassemblement était prévu le 29 avril (date de remise en service originellement fixée) mais la grève compromettait la venue d’« amis de Nice ». Pour le porte-parole du comité franco-italien de défense de la ligne, Christian Poirier, le report n’en reste pas moins « très préjudiciable». «Pour les commerçants et les professionnels du tourisme du haut de la ligne, le train des Merveilles a une importance en termes de chiffre d’affaires. Les bus ne le remplaceront pas… » Et s’il comprend qu’il s’agit aujourd’hui d’un souci «technique et administratif », il relève un problème de fond qui perdure. La trop faible valorisation de la ligne, qui va de pair avec sa fréquentation. Et puis, bien sûr, l’argent. Nerf de la guerre. « Il semblerait que le tronçon Breil-Vintimille ne soit pas trop impacté par les travaux. Pour- quoi ne pas relancer la circulation sur cet axe ? Cela aiderait déjà à désenclaver la vallée… »