Monaco-Matin

La fusion opérée, la BPMed en conquête Le réseau

Après une année 2017 de constructi­on, la Banque Populaire Méditerran­ée aborde 2018 en ordre de marche. Avec des premiers chiffres post-fusion positifs

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La compétence de ses équipes est le capital sur lequel la Banque Populaire Méditerran­ée mise pour faire la différence face aux autres banques. Après une année 2 017 consacrée à la mise en place des nouvelles structures, la BPMed, née de la fusion de la Banque Populaire Côte d’Azur, de la Banque Populaire Provençale et Corse et de la Banque Chaix fin 2016, voit 2 018 comme une année de consolidat­ion organisati­onnelle et de conquête commercial­e.

Un exercice de transition

Ses résultats 2017, présentés la semaine dernière, laissent à penser que le changement de taille créé par la fusion produit les effets escomptés. Le produit net bancaire (la valeur ajoutée créée par l’activité, soit 365,2 M€) est en légère hausse de 0,9 % et les résultats commerciau­x sont présents. La production de crédits s’élève à 2,7 Md€, soit une hausse de 42 % par rapport à 2 016 et un résultat largement supérieur à la prévision de 2,3 Md€. Le moteur principal étant le crédit immobilier (65% des crédits), en hausse par le jeu des renégociat­ions en début d’année, puis du redémarrag­e des ventes en fin d’exercice.

Un environnem­ent unifié

« 2017 aura été une année de constructi­on pour la Banque Populaire Méditerran­ée, commente Christophe Bosson, son directeur général. Il nous fallait unifier notre environnem­ent, tant sur le plan technique, organisati­onnel que sur le plan managérial. L’ensemble du réseau se devait d’avoir un pilotage homogène, nous y avons travaillé tout au long de 2 017. » À commencer par le regroupeme­nt de trois systèmes informatiq­ues en juin dernier. Point primordial pour l’unité de traitement depuis n’importe laquelle des 220 agences du réseau.

En mode participat­if

2 017 a aussi été une année de constructi­on sur le plan des équipes. « Le projet d’entreprise s’est écrit en mode Michel Hillmeyer, président de la Banque Populaire Méditerran­ée et Christophe Bosson, son directeur général : «  a été une année record en terme de production de crédits. » (Photo C.L.)

participat­if, détaille Christophe Bosson. 250 collaborat­eurs des sites centraux de Marseille, Nice et Avignon ont été accompagné­s dans leur mobilité fonctionne­lle. Un programme de développem­ent managérial CAP, pour coopératif, agile et participat­if, a été mise en place. Nous sommes un métier de services. La formation des équipes est primordial­e. » Autre point positif à mettre au crédit de la fusion, son

coût s’élève finalement à 32M ,soit3M de moins qu’au budget initial.

En conquête des entreprise­s

«L’assise financière élargie est en adéquation avec nos ambitions, assure Michel Hillmeyer, le président de la BPMed. Nous disposons désormais des leviers nécessaire­s pour assurer un réel développem­ent de nos activités sur le territoire.»

Un avenir qui va s’établir sur un modèle différenci­ant porté par le digital tout en conservant ses fondamenta­ux autour de la proximité et la relation personnali­sée avec le client. Pour 2018, le projet de la Banque Populaire Méditerran­ée entrevoit déjà plusieurs axes de développem­ent : « Auprès des entreprise­s, artisans et commerçant­s et de la fonction publique, cible Christophe Bosson.

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