L’État dans le collimateur
Deux eurodéputés se sont mis en marche, lundi. Bien décidés à dézinguer En Marche ! et plus globalement la politique migratoire française. « Nous avons rétabli les contrôles aux frontières alors qu’il n’y a pas eu de mouvement migratoire massif ici. Devant le Parlement européen, Macron a osé appeler à la solidarité intra-européenne alors qu’on refoule systématiquement les migrants en Italie, s’insurge ainsi Marie-Christine Vergiat (FDG). Attention au vocabulaire employé : ces gens sont en situation irrégulière parce qu’on leur refuse des droits ! » Même son de cloche du côté de José Bové (EELV), venu sur le secteur il y a pile un an. « J’ai visité le centre de rétention de Menton. J’ai vu l’insalubrité des locaux. Ce n’est pas le personnel de la PAF qui est en cause, mais bien l’État qui parque des hommes et des femmes…»