Le discours

Si la victoire à Toulouse, fin novembre , n’a pas tout changé du jour au lendemain, elle a quand même fait basculer les discours de manière positive. Dirigeants et staff ne sont jamais tombés dans le catastrophisme avant, ni dans l’euphorie, après, mais le contraste est flagrant par rapport à ces dernières semaines.

Jean-Pierre Rivère après Lyon (e j., -)

« Cela fait très mal. On a pris une belle rouste. Il faut se remobiliser, être solidaire dans ces moments-là et se remettre en question. (...) On doit se relever, montrer un autre visage et enfiler le bleu de chauffe. Les joueurs m’ont paru perdus sur le terrain. (...) On n’est pas inquiet mais très vigilant face à cette situation ».

Lucien Favre après Lyon

« Je ne suis pas perdu, je suis lucide. Le système est une chose (-- NDLR), j’assume. J’accepte de prendre la critique pour moi. (...) Voir où on est (e), ce n’est pas terrible. Il y a de quoi faire beaucoup mieux qu’aujourd’hui. »

Favre après Toulouse (e j.)

« C’est une victoire très importante dans la situation où l’on est, ça fait vraiment du bien à tout le monde. Les joueurs se sont vraiment donnés. »

Rivère avant Bordeaux (e j.)

« On a fait un parcours honorable en Ligue Europa. Maintenant, ce qui est important c’est d’aller chercher une autre aventure en Coupe d’Europe. »

Favre avant Lille (e j.)

« J’avais déjà prévu qu’on vivrait une saison difficile au mois de juin. Je ne vais pas changer d’avis comme ça. Ça se jouera sur des détails. Comme l’an dernier. »

Favre avant Strasbourg (e j.)

« C’est vraiment pas mal d’en être là. On ne s’est jamais affolé, ni excité. On a travaillé. On est devenu compliqué à jouer, mais ce n’est pas encore tout à fait ça. (...) Tous les matchs seront compliqués jusqu’au bout. »