Monaco-Matin

Au volant du BMW X2

Petit frère du X1, le BMW X2 se veut à la fois plus dynamique et plus sportif. Un crossover attachant, bien présenté et agréable à conduire qui fait payer ses qualités au prix fort

- DENIS CARREAUX dcarreaux@nicematin.fr

Quoi de neuf ?

Il y a dix ans, BMW impression­nait son monde en dégainant son premier coupé 4 portes, le X6. Un drôle d’engin imposant qui a, depuis, fait des petits. Après le X4, place désormais au X2 qui vient s’intercaler (je vous le donne en mille...) entre les X1 et X3. De son petit frère X1, désormais modèle le plus vendu de la firme bavaroise, le nouveau venu emprunte la plate-forme, les trains roulants et la planche de bord. A l’extérieur, seuls les rétroviseu­rs et les poignées de portes sont repris. Avec ses lignes musclées et sa surface vitrée réduite, le X2 dégage une impression de dynamisme et de sportivité. Sympa, le rappel du logo BMW sur le montant arrière, clin d’oeil au coupé 3.0 CSL des années soixante-dix.

À bord

A part la position de conduite plus basse qui permet de mieux faire corps avec l’auto, impossible de trouver des différence­s notables par rapport au X1. La présentati­on est extrêmemen­t soignée, la finition remarquabl­e et les matériaux de qualité. On se sent tout se suite bien dans cet habitacle où tout est à sa place. L’ergonomie est remarquabl­e et les commandes intuitives. On frôle le zéro faute.

Au volant

Avec son centre de gravité plus bas que celui du X1, le dernier-né de la famille X soigne le plaisir de conduite. Direction très précise, train avant incisif : cette traction (également disponible avec la transmissi­on intégrale Xdrive) assume sans complexe son caractère sportif. Scotchée au bitume, elle vire à plat. Efficace et rassurant. Très civilisé, presque effacé même en mode «normal », le 4 cylindres turbo gagne en agressivit­é une fois le sélecteur placé en position « sport ». La sonorité devient plus suggestive et l’échappemen­t se met à l’unisson, accompagna­nt chaque changement de rapports d’un grondement sourd. Rapide et réactive, la nouvelle boîte à double embrayage DKG à sept vitesses (boîte automatiqu­e à 8 rapports pour les versions Xdrive) s’accorde parfaiteme­nt avec ce bloc essence de 192 ch plein à tous les régimes et très silencieux à vitesse de croisière. Agréable à vivre et à conduire sur tous types de parcours, le X2 souffre, en revanche, d’un amortissem­ent un peu ferme.

Côté finances

C’est la question qui fâche. Affiché à 1 500 € de plus en moyenne que le X1, le nouveau X2 n’est franchemen­t pas donné. Pour une version correcteme­nt motorisée et flanquée de quelques options, la facture atteint vite les 50 000 €, un montant coquet pour un crossover au gabarit de grosse compacte. Une somme, mais aussi un investisss­ement pour une auto qui plaît et décotera peu.

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(Photos BMW)
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