« Une finale ici, on en a tous rêvé »
On avait la pression pour la demie, je pense que l’on pourra jouer la finale avec l’esprit plus libéré. L’AEK sera favori, ils ont battu l’Olympiakos en finale de la coupe de Grèce, ils savent comment jouer une finale, ils ont un coach d’expérience, que je connais très bien (le Serbe Dragan Sakota). Mais mon équipe sera prête pour tout donner. Nous voulons ramener ce trophée.
L’ambiance promet d’être folle ? On a tous rêvé de disputer une finale dans cette atmosphère. Je sais ce qu’il va se passer derrière mon banc…. Je suis né en Yougoslavie, j’ai grandi dans l’ambiance des derbys entre le Partizan et l’Etoile Rouge. Je connais ça. Cette culture passionnée, électrique, c’est le top du basket, une grande partie de notre carrière et même de notre vie. On est très impatients que cette finale commence.
La clé de cette finale ? Les derniers jours, on n’a fait que parler de Ludwigsbourg. Tous nos esprits étaient occupés par ce match. Cette demie était la plus dure à gérer. Maintenant, on n’aura que très peu de temps pour préparer l’AEK. Un peu de vidéo, un peu de récupération, ce ne sera pas très pointu. Mais ce n’est pas grave. Je crois que demain (ce soir), le plus important sera la façon dont les joueurs aborderont la rencontre au plan émotionnel. Il faut qu’ils rentrent sur le terrain à la fois concentrés et libérés, capables de transformer l’ambiance incroyable en énergie positive.
À choisir, qui préféreriez-vous enfermer au vestiaire : le coach Dragan Sakota ou son fils, le shooteur Dusan ? Dragan, bien sûr ! C’est lui le père, il détient forcément les clés de la famille...