Fermé à cause d’une fuite d’eau le tunnel a rouvert
Fermé depuis vendredi matin en raison d’infiltrations d’eau – côté italien – le tunnel de Tende doit rouvrir à la circulation ce matin, dès 7 h. Les équipes de l’Anas (la société italienne des routes) devaient encore effectuer quelques inspections hier – notamment des installations électriques – avant de pouvoir prendre une décision. De même, il était important que les pompiers (français) puissent être de nouveau présents pour assurer la sécurité des lieux.
Assurer une «voie de secours »
L’incident qui a impacté l’ancien tunnel – où l’on circule – mais aussi celui en travaux, s’apparente à un «premier signal d’alarme», selon le maire de Tende, Jean-Pierre Vassallo. « Il faut maintenant se donner les moyens pour pallier d’éventuels autres dégâts», assure-t-il. Conscient que l’interruption du chantier du tunnel, survenue en juillet dernier, pourrait durer bien longtemps. Avec son lot de désagréments. C’est pourquoi l’élu de la Roya est entré en contact
avec le Département pour demander le maintien d’une «voie de secours» entre Limone et Tende en cas de nouveaux problèmes. Car le périmètre du chantier a beau avoir été confié aux Italiens, l’institution française reste propriétaire de la route. Dans une lettre ouverte au préfet des Alpes-Maritimes, postée début avril sur la page Facebook de la commune, le maire évoquait
déjà la nécessité que soient «restituées la route en terre menant au col ainsi que l’ancienne route du col de Tende située dans le périmètre du chantier ». Il conviendrait ainsi de déplacer le feu tricolore pour le réinstaller à l’entrée du tunnel. Pour éviter, notamment, que des travailleurs partis à Limone ou Cunéo pour la journée se retrouvent coincés – comme vendredi dernier. À l’annonce de la réouverture
du tunnel, dans la journée d’hier, plusieurs internautes ont fait part de leurs réserves, s’interrogeant sur la confiance à accorder à l’Anas depuis le scandale qui a mouillé le chantier du tunnel (dont la société italienne est maître d’ouvrage). « Prévoyez le casque et le canot de sauvetage au cas où » , ironisait ainsi l’un d’entre eux.