Monaco-Matin

Wiltord : « Le tennis, j’adore ça »

- VINCENT MENICHINI

Finaliste de l’édition, Sylvain Wiltord a brillé sur les courts du Nice LTC. L’ancien attaquant de l’équipe de France n’a pas regretté sa venue.

Cette première édition du Challenge Ball est une vraie réussite… Oui, c’est vraiment chouette. On retrouve les anciens collègues footeux, on chambre, on rigole… On se raconte nos petites vies, mais il y a toujours ce goût de la compétitio­n. Ça, tu ne le perds jamais.

Le niveau est relevé ? Ça monte jusqu’à / (Poussin Meslin) quand même… Il y a de vrais bons petits joueurs. On a un peu tous les mêmes qualités : ça court, ça renvoie bien la balle. Olivier Monterrubi­o est vraiment beau à voir jouer, il a une belle patte gauche. Il a tous les coups du tennis.

Comment vous êtes-vous retrouvé sur les courts ? C’est le sport que je pratiquais l’été, pendant la trêve. Cela me permettait de souffler. Après ma retraite, j’ai commencé à taper la balle plus régulièrem­ent. J’ai vraiment découvert ce sport et j’adore ça.

Quand on est habitué à la lumière, ce n’est pas compliqué d’aller batailler de manière anonyme sur les tournois… Le foot fera toujours partie de nos vies, mais c’est bien aussi de couper. Je vais encore voir des matchs, certains sont entraîneur­s. J’ai pris une autre direction. Après trois jours sans tennis, je ressens un manque.

En parallèle, vous avez entamé une carrière de consultant avec Eurosport… Je suis en lien direct avec les joueurs, sur le terrain. Je suis passé de l’autre côté, alors que je ne faisais pas partie de ceux qui parlaient beaucoup aux médias (sourires). Je me contentais du strict minimum. Consultant, ce n’est pas un job que je prends à la légère. Je prépare mes matchs.

Quelles sont les chances de la France en Russie ? Il y a certes des imperfecti­ons, mais il y a une belle équipe. Les jeunes m’impression­nent, ils ont plusieurs titres, jouent régulièrem­ent la Ligue des champions. Moi, à  ans, je jouais en lever de rideau. Une fois que tu passes le premier tour, tout est possible. En , on fait un départ catastroph­ique et on passe tout près du trophée (défaite en finale aux tirs au but contre l’Italie). La France fait partie des quatre favoris, avec l’Espagne, l’Allemagne et le Brésil.

Le métier d’entraîneur, ce n’est pas encore d’actualité pour Sylvain Wiltord ? Absolument pas… J’aime l’ambiance d’un vestiaire, quand ça chambre, mais de là à devoir manager  mecs. Je ne ressens pas du tout ce besoin. Par contre, pourquoi pas ne pas prendre en charge les attaquants d’un club ? Là, je ne dirais pas non…

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