« Laisser mourir une langue, c’est ternir à jamais l’âme profonde d’un peuple »
« Laisser mourir une langue, c’est ternir à jamais l’âme profonde d’un peuple, c’est renoncer pour toujours à l’un des legs les plus précieux de son passé » , disait le Prince Rainier III, lors de la séance inaugurale de l’Académie des Langues Dialectales, en . En , le Monégasque survit grâce à son enseignement à l’école.
Apprendre le b.a.-b.a.
Savoir se présenter, décrire une personne ou encore apprendre à maîtriser la forme interrogative. La matière permet aux élèves de connaître les bases du dialecte. « On ne leur apprend pas les verbes un par un, la conjugaison, etc. ce n’est pas intéressant. Aujourd’hui, on met directement en application les cours et on essaye de leur donner des outils pour pouvoir pratiquer au maximum », explique un professeur. Un enseignement qui porte ses fruits ! Très peu d’élèves obtiennent de mauvaises notes en monégasque.
Faire naître des vocations
Dans la salle, une élève se distingue des autres. Plus âgée, c’est une an- Apprendre à connaître son pays, voilà l’objectif du module « Identité monégasque ». (Photos Archives Franz Chavaroche)
cienne. Aujourd’hui, elle a poursuivi ses études et souhaite enseigner le monégasque. Un bon exemple pour les tous jeunes de Quatrième en plein examen. « Bien sûr que nous avons des élèves meilleurs que d’au-
tres ; comme dans toutes les matières. On espère vraiment qu’ils continueront à apprendre la langue et surtout, qu’ils l’a transmettront. » Comme quoi, l’enseignement est la clef pour perpétuer les traditions.