Aux Jardins d’Apolline, les travaux avancent et les déménagements se poursuivent
Entamés en février, les travaux dans les Jardins d’Apolline, sont aujourd’hui en phase active. Les blocs B et D sont les premiers à passer par la case rénovation. Dans les blocs A et C, les déménagements s’échelonnent jusqu’à la fin de l’année. « Dans ces deux bâtiments, il me reste encore 16 appartements à trouver pour reloger des familles en Principauté », note Albert Croési. Qui précise que le gouvernement a pris en charge une large part des demandes des résidents. « Certains ont demandé une douche à la place d’une baignoire, d’autres d’ouvrir la cuisine. Il y a eu beaucoup de demandes et le gouvernement a pris le parti d’accepter, en grande partie, ces transformations. C’est aussi une manière de compenser les désagréments. » En revanche, même si l’immeuble, selon la volonté du souverain, va gagner en espace avec deux étages supplémentaires
avec 45 à 50 logements de plus, le chargé de mission n’entend pas procéder à un troc d’appartements. « Ce qui est certain, c’est que les gens retrouveront leur appartement d’origine. Il n’est pas question de reloger dans les nouveaux étages et de changer les règles d’attribution. À l’exception des gens qui ont des appartements dans les deux derniers étages, situés en retrait dans la structure du bâtiment. Ils seront, de fait, relogés dans les nouveaux espaces, pour retrouver le confort de leur appartement initial. »
Une grande part de relogement dans le secteur privé
Côté statistiques, l’opération d’Apolline a nécessité de jongler pour trouver des lieux pour reloger les résidents. Pour les bâtiments B et D, un tiers sont dans des appartements domaniaux, un tiers dans des appartements privés. Et le dernier tiers avait
une solution de relogement privée. « Pour les bâtiments A et C, le relogement sera davantage dans le secteur privé car le gouvernement a choisi de conserver les appartements domaniaux libérés suite aux livraisons des nouveaux programmes, pour procéder à une nouvelle attribution en fin d’année », confirme Albert Croési. Pour les commerçants concernés, certains ont été relogés définitivement ailleurs – comme l’école de danse –, d’autres temporairement. Certains, encore, pourraient céder leur emplacement. « En ce qui concerne Starbucks et Snowflake, ils ne sont pas pour l’heure fortement impactés par les travaux mais c’est une situation que l’on surveille, et on agira en conséquence si besoin. » L’objectif principal, pour l’heure, est de tenir le délai d’un chantier de 36 mois, incluant la surrévélation, pour clore le chapitre Apolline sereinement.