Monaco-Matin

La parade moto revient

- G. L.

Attention, elles redémarren­t ! Dix ans après une première parade remarquée sur la scène du Grand Prix de Monaco historique, des bécanes anciennes vont à nouveau vrombir en démonstrat­ion afin de souffler comme il se doit les 70 bougies de la seule et unique épreuve moto disputée au pied du Rocher. Le 16 mai 1948, en préambule du triomphe de Giuseppe Farina en F1, un autre voisin italien, Aldo Brini, avait imposé sa Gilera Saturno 500 devant la Norton de Francesco Gambi et la Velocette de Georges Monneret. Baptême sur deux roues sans lendemain, l’épreuve ayant été marquée par plusieurs chutes dont celle, mortelle, du pilote britanniqu­e Norman Linnecar. « En 2008, la parade d’anniversai­re avait réuni une quinzaine de machines d’époques, confie André Mazzoni, le président du club des “Motos et scooters anciens” de Roquebrune-Cap-Martin, cheville ouvrière de ce rassemblem­ent. Là, grâce au feu vert gentiment rallumé par l’Automobile Club de Monaco, il y en aura 35 en action chaque jour derrière une voiture de sécurité.» Qu’on se le dise : tout en doublant de volume, le plateau accueille trois as du guidon. L’Australien Wayne Gardner (Norton Manx), sacré champion du monde 500 cc en 1987, sillonnera ainsi le tourniquet de la Principaut­é au coude à coude avec l’Italien Virginio Ferrari (MV Agusta) et le Varois Raymond Roche (Norton Manx). (DR)

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Comme en  (ci-dessus), les bécanes anciennes raviveront le souvenir de la seule et unique course moto disputée en Principaut­é, il y a  ans…

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