« Ce prime time est une récompense »
Sophie Davant transpose sa quotidienne Affaire conclue dans un château à 21 heures ce soir sur France 2
F orte du succès de la quotidienne Affaire conclue, Sophie Davant en propose une déclinaison exceptionnelle à 21 heures sur France 2. Un pari qu’elle espère bien renouveler. Comment avezvous accueilli cette proposition de prime time d’Affaire conclue ? Comme une récompense pour les bonnes audiences de la quotidienne depuis un an ! C’est une pression particulière. De plus, on nous a demandé cette émission spéciale un peu au dernier moment et il a fallu trouver très vite un lieu. En quoi se différencietelle de la quotidienne ?
Nous sommes dans un château. Il y a davantage de vendeurs et des objets plus prestigieux que d’habitude. L’expertise a lieu dans le parc mais les enchères à l'intérieur. Et moi, je discute avec les vendeurs et leurs proches dans une salle voisine. Je fais un numéro spécial avec chacun. Comment expliquezvous le succès de cette émission ? D’autres tentatives n’ont pas marché… Le concept est bien ficelé, les gens peuvent se projeter facilement et, à travers les objets, ils se cultivent. J’ai été surprise car beaucoup de gens viennent pour passer à la télévision et pour me voir aussi. J’y mets beaucoup d’humour, de bonne humeur. C’est un peu mon créneau que de créer du lien. Aimezvous les brocantes, les enchères ?
Je ne les fréquente pas mais j’ai un oeil, j’aime ce qui est beau et j’aime les rencontres. Et puis il y a une addiction aux enchères qui n’est pas mon truc. Je ne suis pas une femme d’argent.
Mais je comprends qu’on puisse se laisser prendre au jeu. C’est un suspense. Y auratil d’autres prime times ?
Je le souhaite bien sûr. Dans l’absolu, j’aimerais que l’émission se déplace en province à la rencontre du patrimoine régional. Toujours contente de vos rendezvous quotidiens ?
Nous battons des records ! L’objectif est de rester toujours aussi bon, de ne pas se laisser gagner par la routine. Il faut être attentif à tout. Comme des sportifs de haut niveau. Mais ça fait vingt ans que je fais cela et, depuis septembre, je suis productrice. Vous dites aimer faire votre numéro, la comédie ne vous tentetelle pas ? Pourquoi pas ? À mes débuts de journaliste, JeanPierre Guérin m’avait proposé de jouer une héroïne de série. Ça m’avait tentée, mais je débutais ma carrière. Pourquoi pas un jour ? Je suis curieuse.