Départ du Grand Prix historique aujourd’hui
Avant le Grand Prix historique, les véhicules de course étaient visibles hier dans les paddocks. Une parfaite promenade pour un jour férié en famille où les souvenirs remontent
Quand il s’agit de sport automobile en général, et du Grand Prix historique en particulier, il y a deux types de visiteurs: les spécialistes, limite historiens des bolides, et ceux qui viennent par curiosité pour admirer les mécaniques rutilantes de ces vénérables coureuses. À mi-chemin entre ces deux démarches, nous avons été frappés par des noms revenus du passé. Comme des bribes de l’histoire automobile, qui rappellent parfois que malgré la notoriété, certaines marques peuvent disparaître. Le plus souvent englouties par d’autres. À l’instar de Talbot, marque franco-britannique qui tire son nom de l’aristocrate d’outre-Manche qui l’avait créée en partenariat avec un Français. Son destin sera étroitement imbriqué avec une autre marque présente ce week-end, la Franco-Italienne Simca. Deux marques absorbées par Peugeot, et qui ont autant marqué le quotidien par leur présence sur les routes, que le sport automobile pour leur performance en circuit. Et puis, pour les néophytes de la voiture, c’est l’occasion de découvrir des marques de sportives. À l’instar de ERA, pour English racing automobiles, actif de 1933 à 1954 ou encore Veritas, constructeur allemand devenu préparateur, qui a cessé les productions en 1953 (pour tenter de renaître en 2003), mais aussi le Britannique Frazer Nash, qui n’a jamais connu les années soixante. Un plongeon nostalgique dans un passé d’une richesse vertigineuse, où l’élégance était omniprésente. La possibilité d’une rencontre avec la mémoire de ceux qui, parfois, ne sont plus là pour nous répondre.