Monaco-Matin

Leurs bons plans pour se faire de l’argent sur le FIF

Le Festival internatio­nal du film, qui a commencé mardi soir, est aussi synonyme de petits boulots bien payés pour certains Cannois et de terrain de jeux pour les chasseurs d’autographe­s

- CLARA INGARGIOLA-RAYMOND

Alors que le Festival est avant tout un marché où films riment avec finances, les Cannois aussi en profitent pour remplir leur portemonna­ie. Petits boulots et locations d’appartemen­ts, voilà un panel choisi par certains pour sortir gagnant de ce grand événement !

Thomas Couvreur,  ans

Travaillan­t à l’année pour l’agence d’intérim Cannes Smile, Thomas effectue des missions de figuration : en tant qu’« hôte», il accueille les gens, met en place les salles et participe aux préparatif­s. «Cela fait deux ans que je donne mes disponibil­ités et parfois je me mets en congé quand il est question de grosses missions. L’an dernier, par exemple, j’ai travaillé lors de la soirée de l’Amfar et ça m’a rapporté 800 dont 500 de pourboires. Après le Festival, je suis claqué mais ça ne dure que deux semaines, donc c’est tenable. Pouvoir travailler durant ce grand événement est une vraie chance car les congrès sont plus gros, il y a davantage de soirées et les clients ne sont pas les mêmes. »

Jeremy Chabrolin,  ans

Chauffeur privé depuis quatre ans, il a couvert des événements comme le Festival, le MIPIM, le MipTV ou d’autres gros congrès. « Après avoir repris mes études, je ne travaille plus que l’été, pour une famille des Emirats arabes. Pour les congrès, je travaille avec World Service Transport. Sur les dix jours du FIF, je peux gagner 1 850 € sans compter les pourboires, environ 600-700 €. Je cumule beaucoup d’heures car je suis à la dispositio­n des fêtards, puis des lève-tôt. Ça m’a fait de belles expérience­s. J’ai transporté Nathalie Baye, une femme très accessible. Et quelques politiques. Même si j’étais très fatigué sur les deux derniers jours, cela représenta­it un vrai atout financier. C’est une période où on a forcément du boulot. Cela m’a permis de sécuriser le reste de l’année car, en hiver, on subit les périodes creuses. »

Fiona Baron,  ans

Fiona est hôtesse à l’agence d’intérim Cannes Smile. « Je travaille toute l’année, mais davantage durant le Festival. Je fais l’accueil, le placement et, parfois, des démonstrat­ions de produits et des distributi­ons de flyers. Sur le FIF, je peux travailler jusqu’à six jours sans interrupti­on. C’est fatiguant. Sur certaines missions, je reste longtemps debout en talons, ce qui fait mal au dos. Je pose des jours sur mon alternance car sur cette période, je double mon salaire ! »

 ?? (Photos DR et Paul-Henri Verlooy) ?? Thomas, Jeremy et Fiona, trois jeunes Cannois prêts à se donner à fond pour se mettre au service des stars et des festivalie­rs et engranger de l’argent.
(Photos DR et Paul-Henri Verlooy) Thomas, Jeremy et Fiona, trois jeunes Cannois prêts à se donner à fond pour se mettre au service des stars et des festivalie­rs et engranger de l’argent.

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