Bouger plus vite que la maladie
Samedi mai prochain, certaines communes seront illuminées... en violet. Cet événement coloré est orchestré par l’association François Aupetit (AFA) dans le cadre de la e Journée mondiale des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). L’occasion de parler de ces pathologies mais aussi de soutenir les patients et leurs proches. « Le thème de cette année est “bougeons plus vite que les maladies !”, explique Eric Balez, vice-président de l’AFA. Le sport c’est très important pour gérer la maladie.» Et ce patient-expert sait de quoi il parle, ancien pompier et grand sportif, il a trouvé dans l’activité physique des ressources supplémentaire pour cohabiter avec la pathologie. « Trois mois avant de gravir le Mont Blanc [un défi qu’il s’était lancé, Ndlr], je me battais contre mon troisième cancer et j’étais épuisé. Mes amis ont insisté pour que je poursuive l’entraînement. Je me suis forcé et... je n’ai jamais été aussi bien.» Eric Balez n’enjoint pas à tous les malades de gravir des sommets ou de se lancer dans le marathon mais «il est possible de se fixer des objectifs réalistes. D’abord mètres, puis km, km, etc. L’activité physique ça peut faire peur. C’est sûr que lors des poussées de maladie, il faut suspendre le sport. On perd l’entraînement mais ça revient quand on y retourne.» Pour ce connaisseur, il y a un écueil à éviter. « Il ne faut pas confondre fatigue physique et fatigue morale. C’est cette dernière qui nous empêche de bouger. Un patient sur deux atteint de MICI souffre de dépression. Le sport, réussir à se dépasser, c’est justement bon pour le moral. Il faut réussir à se lancer et après les séances, on se sent bien et fier de l’avoir fait !» Alors samedi, Nice, Vence, Cagnes-sur-Mer ou encore Saint-Laurentdu-Var se pareront de violet. Côté animations, ce sera (entre autres) zumba party à Castellar ou visites du jardind de l’Argelière à la Gaude. Programme détaillé sur le site