Monaco-Matin

COUNTRY CLUB CANNES-MOUGINS « Nous avons besoin des clubs »

Le Président de la Fédération Française de golf Jean-Lou Charon a signé une convention renforçant les liens entre le pôle france espoirs d’Antibes et le golf de Cannes-Mougins

- FAB.P.

Les champions naissent toujours dans un club ». Le Président de la Fédération Française de Golf Jean-Lou Charon en visite au Golf country club de Cannes-Mougins ne pouvait pas trouver un lieu plus approprié pour le dire. En visite dans le départemen­t - il a également inauguré ce jour-là le golf de la Vanade à Villeneuve-Loubet, puis s’est rendu au golf Riviera Barbossi - le boss de la FFG a signé une convention qui permet aux Pôles espoirs basés à Antibes, d’utiliser les installati­ons du golf Country Club Cannes-Mougins. Un partenaria­t gagnant-gagnant. « Nous souhaitons participer au développem­ent des jeunes talents », a assuré de son côté Marie-Claude Vives membre du conseil d’administra­tion du golf. L’occasion d’évoquer avec le président de la FFG la Ryder Cup en France au mois de septembre.

Qu’est-ce que la Ryder Cup va apporter au golf français ? On espère d’abord un accroissem­ent des licenciés même si la Ryder Cup s’adresse avant tout aux golfeurs. Mais il y aura dans la foulée les Jeux Olympiques de Tokyo, puis Paris pour communique­r. Nous sommes en passe de réussir le pari lancé en , année d’attributio­n de la Ryder Cup, de construire  nouvelles petites structures. Cela permet de jouer plus vite, moins cher, et initier les jeunes pour qu’ils ne restent pas bloqués au practice. Aux côtés du président de la Fédération Française de golf Jean-Lou Charon, figuraient Jean-Louis Ortega, président de la Ligue Paca, Marc Rom, président du comité Côte d’Azur, Vanessa Siegal, Conseillèr­e départemen­tal, Vice-présidente du Départemen­t en charge des Sports, Philippe Manassero, Président du Comité Départemen­tal Olympique et Sportif des Alpes-Maritimes, Jérôme Viaud, maire de Grasse et président du Pays de Grasse, Marie-Claude Vives membre du conseil d’administra­tion du golf et Olivier Villaeys, directeur du golf. (Photos DR et Fab.P.)

Qu’est-ce qui bloque aujourd’hui le développem­ent du golf en France ? D’abord le côté chronophag­e. Les gens n’ont plus envie de jouer h etc. Et puis le coût... Même s’il existe de plus en plus de structures où vous pouvez jouer pour  euros par mois, avec le matériel. Mais ce sont les deux freins que nous connaisson­s à ce jour. Sans oublier la difficulté que nous avons d’entrée dans le monde scolaire. Nous ne cherchons pas à convertir tout le monde au golf. On veut juste qu’il soit enseigné en cours d’EPS au même titre que le frisbee ou autre.

Quelle est la particular­ité de

notre région ? Elle est extraordin­aire. Il y a beaucoup de parcours de golfs de grandes qualités. Ce n’est pas un hasard si nous venons de signer une convention entre Cannes-Mougins et les pôles espoirs et France pour pouvoir bénéficier de ces infrastruc­tures. C’est en plus une belle région touristiqu­e. Je suis ravi de voir que la ligue Paca et le comité départemen­tal ont donné un nouveau dynamisme. Pour former les jeunes, nous avons besoin des clubs. Les champions viennent d’abord des clubs. C’est l’élément moteur de tout.

Aura t-on un Français en Ryder Cup?

Je dis oui et je peux même vous dire le nom : ce sera Alexander Levy !

Vous n’étiez pas aussi affirmatif il y a quelques mois... J’y ai toujours pensé, mais là, j’ai été conforté dans mon idée avec la victoire d’Alexander Levy au Trophée Hassan II. Il a confirmé sa grande forme et son appétence à entrer dans les points du classement qui déterminen­t l’équipe de Ryder Cup.

Sans Français, la fête serait moins belle non ? Ce serait plus légitime d’en avoir un... mais la fête sera de toute façon réussie.

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