Air France-KLM organise la transition après la démission de son PDG
Le p.-d.g. démissionnaire d’Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac, doit passer la main demain au profit d’une « gouvernance de transition» ,le temps de trouver un successeur dont la mission sera de redresser la compagnie aérienne, minée par un conflit social. Aucun calendrier n’a été rendu public sur la désignation de son successeur. Mais l’État, actionnaire à 14% de la compagnie franco-néerlandaise, souhaite qu’il « connaisse bien le secteur » et puisse « être à pied d’oeuvre tout de suite », selon le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Pour lui, « la feuille de route du prochain président est claire: le rétablissement du dialogue social comme priorité absolue, et en deuxième lieu le rétablissement de la compétitivité ». En dépit de l’échec de JeanMarc Janaillac dans les urnes, l’intersyndicale n’a pas été en mesure de faire valoir ses revendications. Elle a réclamé une reprise des négociations sur les salaires, mais n’a pas appelé à de nouveaux arrêts de travail. La direction a rétorqué que «la période qui s’ouvre ne permet pas d’engager une quelconque négociation» ,une position appuyée par le gouvernement.