DOMINIQUE BESNEHARD
Il y a 20 ans, Roberto Bénigni entrait dans l’histoire des cérémonies de clôture en improvisant un remerciement débordant de vie et d’énergie. Il avait remporté un « simple » Grand prix pour La vie est belle. Qu’aurait-il fait d’encore plus fou si la Palme d’or avait couronné son chef-d’oeuvre ? Hier, il était de nouveau sur le tapis rouge, souriant, bondissant. Un enfant de 65 ans.