RH : un secteur à suivre !
Le service des ressources humaines est un pivot dans l’entreprise. Dans un contexte de mutation sociétale et salariale, les professionnels du recrutement jouent un rôle central
Ils comptent parmi les métiers les plus porteurs cette année. Et pour cause, sans une bonne gestion RH, les sociétés ne pourraient composer des équipes efficaces. Ces professionnels sont aujourd’hui multi-casquettes.
De nouveaux enjeux
L’évolution de la société, du rapport au travail et l’importance du développement personnel... Toutes ces questions ont un impact sur l’organisation du travail. La qualité de vie y est toujours plus primordiale et c’est d’ailleurs l’une des conditions pour garder les talents au chaud. On ne parle plus « d’administration du personnel » mais bien d’un service qui, au-delà du recrutement, a également un rôle d’accompagnement, de conseil, de prospective et même d’incubateur d’idées. Pour répondre à ces enjeux, les besoins en main d’oeuvre, avec des profils issus de formations aujourd’hui pluridisciplinaires, sont toujours plus nombreux. Parmi les dix fonctions porteuses actuellement, on retrouve, en tête : les gestionnaires de paie, les chargés de recrutement et les attachés RH. Viennent ensuite les consultants en recrutement, les responsables des ressources humaines, les consultants RH, les animateurs de formation, les chargés de RH, les responsables paie et les gestionnaires RH. Chacun a une mission propre et des fonctions complémentaires.
Une fonction d’avenir
Le rapport 2017 de l’Association nationale des DRH (ANDRH), qui développe différents scénarii prospectifs, met en lumière sept tendances attendues demain : la veille (digitale, normative), le pilotage de « communautés », l’appui à la transformation organisationnelle, l’accompagnement et le conseil, l’écoute (relations humaines, stratégie, ciblage de comportements à risque), le respect (sécurité, santé des personnes) et la mesure (des risques, des données, de la performance globale). « En Région Sud, nous sommes sur un secteur essentiellement composé de TPE/PME. On assiste à une régionalisation des sociétés où les centres névralgiques sont concentrés sur les grandes villes. Aujourd’hui, on voit de plus en plus de postes de DRH partagés (entre deux entreprises), ou au sein de Groupements d’intérêts économiques (GIE). C’est en ce sens que le métier évolue. Les indépendants ou auto-entrepreneurs qui interviennent pour des missions externalisées, du coaching, du management sont également très présents. Dans tous les cas, les profils recrutés doivent être iStock polyvalents car les DRH ne sont plus la norme au sein des entreprises (de 80 à 250 salariés). Ils sont remplacés par des responsables des ressources humaines (RRH), très opérationnels », souligne Nathalie Ferrucci, présidente de l’ANDRH Côte d’Azur et trésorière nationale de l’ANDRH.