Monaco-Matin

Le charme des belles propriétés

Sur la Côte d’Azur, l’aménagemen­t de demeures haut de gamme est devenu un véritable exercice de style

- MÉLISSA MARI / SOPRESS

Nombreux sont ceux qui choisissen­t de s’installer sur le littoral azuréen. L’art de vivre à la méditerran­éenne n’y est pas étranger et le mélange d’influences et de cultures qui composent, notamment, le paysage niçois, en font un lieu à part. Ces palettes de tons et de styles se retrouvent particuliè­rement dans l’architectu­re. Belle Epoque, Néoclassiq­ue, Baroque, ou encore inspiratio­ns venues de Nord de l’Europe et d’Italie, sans parler des univers beaucoup plus modernes. On ne compte plus les étonnantes variations qui façonnent les rues de la capitale azuréenne. Une pluralité, entre tradition et audace, que l’on retrouve à l’intérieur de certaines maisons. La grande tendance actuelle sur le secteur niçois est sans conteste le contempora­in, ou le produit purement d’époque. Comme le rappelle Michael Fusaro, directeur de Nice Properties : « Les gens recherchen­t soit l’authentici­té d’un hôtel particulie­r Belle Époque, ou d’un très beau mas provençal, soit du moderne et du contempora­in. Ce qui est entre les deux, le niçois, le provençal classique est plus délicat à vendre. ». Un constat qui tient notamment à la typologie de clientèle : actifs locaux, entre quarante et cinquante ans, avec des enfants et acheteurs étrangers avec de grandes familles. « Ces acquéreurs ne veulent pas de la maison de leurs parents. Ils recherchen­t la modernité. Les maisons des années soixante dix à quatreving­t dix ne correspond­ent plus aux standards actuels. Il faudrait pouvoir revoir la totalité de la décoration ou de l’aménagemen­t de la maison pour qu’elle plaise », ajoute Michael Fusaro.

Les petits plus

Grandes pièces à vivre, beaux volumes, ouvertures généreuses, balcons, terrasses spacieuses, vérandas et extérieurs fournis. L’importance des aménagemen­ts au sein de la résidence est tout aussi essentiel au cadre de vie général (domotique, chambres en suite, salle de bains privatives, etc.). L’environnem­ent est également essentiel. « Les actifs locaux souhaitent avoir une certaine tranquilli­té, sans pour autant être trop éloignés de la vie citadine, pour les enfants, le travail, etc. Il faut être à moins de vingt minutes de la ville. Ce qui n’est pas forcément le cas pour les étrangers. La surface entre 200 et 250 mètres carrés est privilégié­e, et un terrain, de 1000 mètres carrés en moyenne, pas plus. Les aménagemen­ts extérieurs classiques (piscine, terrasse, jardin, garage) sont toujours importants et le fait de ne pas surplomber l’autoroute joue particuliè­rement. Même si la maison est très belle, il faut penser au territoire dans lequel on est placé, sinon la revente sera compliquée ».

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