«Le pic de la crise est devant nous»
Si 300 demandes n’ont pas reçu de réponses positives, les élus considèrent que le pire est à venir. « Le pic de la crise est encore devant nous. » Selon le calcul des élus, 2019 et 2020 s’annoncent particulièrement difficiles. Or, considérant les délais pour monter et construire un nouveau projet, Stéphane Valeri explique que « c’est au début d’un mandat que tout se joue. L’objectif est de bien loger tous les Monégasques qui en ont besoin dans le domanial. Ce n’est pas un fantasme politique ». Outre les grandes constructions, les élus insistent sur la mobilité du parc domanial quand les enfants quittent le foyer et que les chambres restent inoccupées, la surdensification accordée aux promoteurs contre des logements, l’étude du projet sur l’esplanade des Pêcheurs, la restructuration du centre commercial de Fontvieille avec la création de logements, la construction d’opérations en lieu et place de villas qu’a achetées l’État au Portier ou à l’Annonciade… Les idées fusent. Et Stéphane Valeri veut tordre le cou à l’idée selon laquelle certains dossiers seraient des demandes de confort. « La grande majorité des demandes non satisfaites sont parfaitement légitimes. Arrêtons la légende urbaine selon laquelle les Monégasques n’habitent pas les logements qui leur sont loués. Il y a certainement quelques brebis galeuses. J’appelle tous nos compatriotes à respecter les règles et mesurer que l’État consent un effort unique au monde. »