L’huile d’olive a longtemps été un pilier de l’économie monégasque
Bien que les zones d’exploitation et d’exportation aient aujourd’hui disparu dans la principauté, la production d’huile d’olive a été longtemps le pilier de l’économie monégasque. Il y a un siècle et demi, Monaco vivait principalement de l’exportation de citrons et d’huile d’olive. De à , pas moins de navires ont apporté à Marseille plus de millions de litres d’huile d’olive du Rocher. Et cette activité s’est poursuivie jusqu’au début des années .
Primés à l’Exposition universelle
La qualité monégasque était déjà réputée. Lors des Expositions universelles de et de , respectivement à Vienne et Paris, deux exploitants ont été distingués pour la qualité de leur huile dont un, en , a reçu une médaille d’or pour son huile vierge provenant de sa propriété du Vallon de la Noix.
Un goût inimitable
« J’ai eu la chance de goûter la dernière huile d’olive locale qui procédait à la technique de la ligure… Elle avait une saveur si particulière ! Jamais je n’en ai retrouvé une pareille », se souvient Claude Vaccarezza, le chercheur en oléiculture. Aujourd’hui plus aucune huile n’est produite à Monaco mais la région n’est pas en reste. Des oléiculteurs persistent et proposent encore des huiles d’olives locales à l’instar du Domaine de La Lieutenante à Saint-Martin de Crau, dans la Vallée des Baux-deProvence.