Toujours pas de plage privée à la Petite Afrique
C’est un conseil municipal un peu allégé qui s’est réuni mercredi soir autour de son maire, Roger Roux, pour une séance de routine. En mars, la commune a décidé d’acquérir, pour un montant de 180 000 euros, le terrain sur lequel se trouve le snack « Le petit chose », dont la convention d’occupation a expiré. Le conseil municipal a été informé qu’une « erreur matérielle s’est immiscée dans la délibération » concernant la dénomination cadastrale des parcelles. Le maire a précisé que « la commune prendra le bien en l’état de l’occupation, sans droit et sans titre, par la SARL Les Fourmis, et elle fera son affaire personnelle de la libération des lieux». De plus, « l’établissement SNCF Réseau (le propriétaire actuel) sera seul tenu de toute demande de restitution émanant de l’occupant. » Le terrain en question représente une surface de 168 m² répartie sur quatre parcelles.
Les plages en question
Par ailleurs, les délibérations ont été dominées par les plages, avec un changement de gérance sans grande conséquence pour Anao, où Rudy Orsoni remplace Loïc Amadei, et l’exposé des rapports d’activités de l’établissement et de la plage Baratier, ainsi que de Watersports. A noter concernant la plage de la Petite-Afrique, que le Zélo’s a fait appel de sa condamnation et doit toujours démonter son établissement. La commune est donc amputée jusqu’à nouvel ordre de cette source de revenu et d’attraction touristique. Côté baignade, Michel Cecconi, conseiller municipal délégué, a rappelé l’importance de la surveillance sanitaire des zones concernées, « instaurée chaque année afin d’assurer une qualité optimum des eaux de baignade ». Celle-ci sera effective du 1er juin au 30 septembre. Elle est complétée par un prélèvement d’avant saison et porte « sur l’ensemble des zones fréquentées par un nombre important de baigneurs et n’ayant pas fait l’objet d’un arrêté d’interdiction. » Ainsi, un prélèvement hebdomadaire sera réalisé durant cette période sur les plages de la Baie-des-Fourmis, de la Petite-Afrique et la plage située au-delà de l’épi. Le coût de cette campagne annuelle est estimé à 1 800 euros.