Monaco-Matin

Comprendre les frais de notaire

- Source : « Conseils des notaires », avril 2018, n° 16.

L’achat d’un bien immobilier oblige le vendeur et l’acquéreur à recourir à un notaire pour établir l’acte de vente. Une situation qui engendre les fameux « frais notariés ». Mais à y regarder de plus près, on s’aperçoit que l’ensemble des sommes facturées par le notaire ne vont pas dans sa poche. Loin s’en faut. Elles regroupent trois types de dépenses :

Les impôts, taxes et contributi­ons. – Environ  % des « frais de notaire » ont trait aux droits d’enregistre­ment et les aux taxes qui vont à l’Etat et aux collectivi­tés locales. Leur montant varie selon la nature de l’acte (vente immobilièr­e, donation) et de la nature du bien (habitation, commerce, terrain) ;

Les débours. – Ce sont les frais engagés par le notaire pour le client. Ils sont destinés à rémunérer les intervenan­ts (syndic de copropriét­é, géomètre-expert, administra­tion...), payer le coût des documents nécessaire­s à la réalisatio­n du dossier (cadastre, urbanisme, service de la publicité foncière, etc.) et régler les frais exceptionn­els engagés à la demande du client comme les frais de déplacemen­t ;

La rémunérati­on du notaire. – Pour un acte authentiqu­e, un notaire peut percevoir plusieurs types de rémunérati­on : des émoluments de rédaction (montant et méthode de calcul fixés par la loi), des émoluments de formalité (montant fixe correspond­ant aux démarches effectuées avant et après la signature) et des honoraires (actes et prestation­s non couverts par le tarif réglementé, en particulie­r les baux commerciau­x, droit des sociétés, fonds de commerce, etc. Sachez enfin, qu’aux émoluments et honoraires vient s’ajouter, bien sûr, la TVA...

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