« Le rendez-vous, c’est le juin, contre l’Australie »
Etes-vous stressé à l’approche du Mondial ? Il n’y a pas de stress sincèrement, mais de l’adrénaline, de l’excitation. On a eu beaucoup de temps avec mon staff pour tout bien planifier. Après il y a le ressenti de ce qu’on verra avec les joueurs. L’objectif, il est clair pour nous: il faut qu’on soit prêt le juin face à l’Australie, à travers les entraînements et les trois matches de préparation.
Ces matches de préparation sont-ils importants ? Que ça se passe très bien, c’est mieux mais ça ne donne pas de garanties. Au moins cela offre de la tranquillité avec vous (la presse) et l’environnement. Mais il ne faut pas être trop en confiance non plus. Le rendez-vous c’est le juin.
Qu’est-ce qu’une Coupe du monde réussie ? Je sais ce que c’est qu’une Coupe du monde ratée. Réussie ? Aujourd’hui, on a de l’ambition, on est des compétiteurs, mais il faut garder l’humilité nécessaire. Certains disent qu’on a une poule facile, mais la réalité, c’est qu’on est le seul groupe, où il y a trois équipes qui sont dans les douze premiers au classement Fifa (la France, le Pérou et le Danemark, l’Australie n’étant que e, ndlr).
Où en est Ousmane Dembélé après sa blessure à la cheville ? Il va passer entre les mains du staff médical. Je ne vous cache pas que j’ai craint le pire sur le moment. Mais j’ai pu échanger rapidement avec lui. Toute blessure grave est écartée. Après, il y a une question d’hématome, une torsion ou pas de torsion.
Avez-vous encore des inquiétudes médicales pour Benjamin Mendy et Djibril Sidibé ? Non, non, aujourd’hui, pas d’inquiétudes. Les deux sont guéris. Pour Djibril, il n’est pas resté longtemps à l’arrêt, seulement trois semaines. Il n’y a pas de souci particulier même si on n’est jamais à l’abri. Benjamin c’est différent, c’est une question de rythme, d’intensité, il est prêt, il a envie. Après, ça passe par une montée en puissance pour avoir le rythme de la compétition.