Monaco-Matin

« Bauthéac m’a impression­né »

Romain Ribière, défenseur du Cannet en D3, s’est prêté au jeu de l’entretien décalé

- ROMAIN HUGUES

Romain Ribière,  ans, est défenseur du Cannet-Rocheville, en National . Mais c’est aussi, et surtout, un passionné de voitures qui a fait ses classes à l’AS Cannes de ses  à ses  ans. Avec le club rouge et blanc, il a tout vécu : de l’école de foot aux joies de jouer en National, en passant par les  ans Ligue,  ans Ligue et  Nationaux… Romain Ribière est un joueur heureux d’avoir rendu sa famille fière de lui. Passage en revue de sa vie d’une manière décalée… et résolument sincère.

Romain, as-tu un surnom ? Oui, on m’appelle « La Rib », par rapport à mon nom de famille !

Tu as une devise ? Oui, c’est Jean-Marc Pilorget qui me l’avait apprise : « Taper avant de jouer » (rires) ! C’est-à-dire, l’engagement avant le jeu, d’abord le duel et après le ballon. Il nous l’avait sorti en plein match et ça m’avait bien fait rire !

Quel est ton défaut ? Je m’énerve vite, je peux être impulsif ! Le coach me dit parfois : « T’as les fils qui se touchent » (rires). C’est vrai que je peux lâcher un tacle comme ça… Mais je vais m’excuser, hein ! Après, j’arrive à me raisonner mais bon c’est un peu nul, je suis très mauvais perdant.

Facebook, Twitter ou Snapchat ? Snapchat ! C’est marrant le concept de prendre une photo éphémère et de ne pas la garder. On peut vraiment l’envoyer aux gens que l’on veut… Et puis, comme c’est privé, c’est plus marrant.

Tu fais attention à ta ligne ? J’essaye mais quand tu vieillis ça devient plus difficile (rires). Avant, je faisais vraiment attention à ce que je mangeais, je pesais la nourriture, et tout. Maintenant, non. Mais je pars de ce principe : à partir du moment où tu es bien dans ta tête, tu es bien dans ton corps. Ça te permet de ne pas faire d’abus ni de se restreindr­e. Je pense que cela joue sur les blessures. Il y a beaucoup de part mentale, par rapport à ce que j’ai vécu.

Spaghetti, pizza ou kebab ? Ah spaghettis ! (rires) J’ai toujours été spaghettis, j’ai de la famille italienne !

Ton stade favori en district ?

A part Cannes, c’est Maurice-Jeanpierre au Cannet et La Paoute à Grasse. C’est loin d’être les plus beaux mais niveau ambiance c’est top ! J’ai toujours trouvé qu’il y avait du monde en tribune. Niveau terrains, on n’est pas verni sur la Côte ! Avant, il y avait bien Antibes au Fort Carré, mais maintenant c’est un champ de patates (rires). Mais ce qui me plaît surtout, c’est avoir de l’ambiance.

Tu es supporter d’une équipe ? Pas particuliè­rement mais j’aime bien le foot anglais. Je supporte les clubs français en compétitio­n européenne. Après je suis du Sud donc plus Marseille que Paris mais je suis pas gaga, j’aime le beau foot d’où le foot anglais. J’aime quand il y a une histoire derrière, comme à Liverpool, j’aime les valeurs, ça perdure depuis des années, ils font de la formation.

Quel est ton joueur préféré ? Gerrard mais il n’exerce plus ! Mais sinon, celui que j’admire le plus à mon poste, c’est Sergio Ramos du Real, il est toujours présent quel que soit l’adversaire. Je sais que je n’ai pas son niveau mais je le regarde beaucoup, sur les placements, sa façon de faire. J’essaye de m’en inspirer.

Quel est le meilleur joueur avec qui tu as joué ? En un contre un, Paulin Voavy ! Il pouvait dribbler toute l’équipe et malheureus­ement tirer à côté, il n’avait pas de pied (rires) ! J’ai rarement vu aussi fort que lui. Dans le jeu, c’est Jan Koller à Cannes, de part sa carrière… Il est très très fort. Mais Voavy est impression­nant.

Le plus technique ? Eric Bauthéac. Il m’a impression­né quand je jouais avec lui à Cannes, il a une justesse de jeu et techniquem­ent, il est très fort. Moins que Voavy en un contre un, mais plus complet.

Le plus bourrin ? Nicolas Soumah au Cannet et avec qui j’ai également joué à Cannes ! Il est un peu comme moi, il aime les clubs anglais et il m’a toujours dit : « Je préfère tacler que marquer » (rires) !

Ton meilleur souvenir sur un terrain ? Mon premier match que j’ai fait à Cannes en National. Il y avait pas mal de blessés. Le coach vient me voir et me dit que je vais faire mon premier match titulaire, c’était lors de la saison /. C’était face à Moulins, on avait fait - ! Le coach avait été satisfait, je jouais avec Carl Parisio à gauche, moi dans l’axe avec Sébastien Gimenez.

‘‘ Ma devise ? Taper avant de jouer (rires)”

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(Photo R.H.)

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