Monaco-Matin

Xavier Beck : « Les établissem­ents de bain de la plage bénéficiai­ent d’une tolérance »

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Après l’interventi­on de la préfecture plage Mala, Xavier Beck a publié un communiqué de presse. « Les établissem­ents de bains de la plage Mala bénéficiai­ent depuis  de la tolérance des services de l’État qui leur permettaie­nt d’occuper une partie de la plage alors que leur sous-concession avait pris fin en . Cette tolérance prenait en compte l’intérêt économique et touristiqu­e de tels établissem­ents sur la Côte d’Azur. La commune avait demandé dès  le renouvelle­ment de la concession, mais aucun accord n’a pu être trouvé avec la préfecture sur les termes du contrat de concession. Un contentieu­x, ayant en toile de fond les limites du domaine public maritime, est actuelleme­nt pendant devant le tribunal administra­tif de Nice. S’il est regrettabl­e que l’interventi­on de la préfecture ait eu lieu au début de la saison estivale, je regrette tout autant les maladresse­s qui ont pu être commises par ces exploitant­s en dépit des avertissem­ents prodigués. » Le maire nous a confié sa position sur le contentieu­x qui l’oppose aujourd’hui à l’État. « Nous avons sollicité le renouvelle­ment de la concession , mais la préfecture nous demande de nous engager à démolir les restaurant­s. Quand on connaît la Mala, demander la démolition n’a aucun sens. S’en est donc suivi un contentieu­x. Aujourd’hui, on en arrive au point où l’État a commandé des sondages pour savoir ce qu’il y avait à  mètres de profondeur ! » L’idée serait que, en présence de coquillage­s ou autres éléments de la mer, preuve serait donnée que le domaine maritime est plus large qu’il peut paraître. Le maire souligne avoir trois arguments principaux. « Quand on regarde les limites du domaine public maritime selon l’État, on arrive au milieu d’une propriété privée construite sur une parcelle vendue par l’État lui-même en . De plus, si on prend l’évolution du cadastre, sur la partie occupée par La Réserve, on constate qu’il a été trituré. Enfin, j’ai donné toute une série d’exemples de dérogation­s accordées par l’État de cas autrement plus graves que Cap-d’Ail : les Sablettes à Menton, le Monte-Carlo Beach Hôtel à Roquebrune­Cap-Martin, la plage de l’Hôtel La Réserve à Beaulieu, l’Hôtel Belles Rives et l’Eden Roc à Antibes. Et c’est sans parler, à Vallauris, de la luxueuse villa du roi Fayçal ». Pauline Morel est notaire à Lille mais a habité Nice et connaît bien le départemen­t. Elle a été la première à installer sa serviette en lieu et place des transats de La Réserve. « Je suis là pour le congrès des notaires de Cannes. La Mala est incontesta­blement un des plus jolis bords de mer près de Nice. Ce cadre est idyllique. Sur une petite plage comme ça, le sable sans transat c’est mieux. Ça va être encore plus paradisiaq­ue… »

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