Charles Leclerc, l’album
Avant le premier départ en F1 chez lui de l’héritier de Louis Chiron et Olivier Beretta, ses mère, grand-mère, frères et oncle ont chacun choisi une image illustrant sa trajectoire hors norme
Frère aîné de Charles et ami d’enfance de Jules Bianchi, ne pouvait pas sélectionner photo plus symbolique : « Après deux ou trois manches du championnat PACAC, il s’agit de sa première course importante : la Coupe de France Minikart à Magny-Cours. Il avait ans et on le surnommait alors le “pin’s à roulettes”. Comme à plusieurs reprises ensuite, Jules, qui le pousse ici vers la prégrille, tenait le rôle du mécanicien. Charles n’en était pas peu fier ! Ce jour-là, il se bagarrera pour la victoire mais sa course prendra fin dans le décor après avoir été percuté par un certain Esteban Ocon… » (Photo DR) Avant de tâter lui-même du bitume avec succès – lauréat de la Kart Racing Academy, catégorie - ans, en – Arthur Leclerc, le petit frère, avait vibré pour la première victoire internationale de Charles décrochée sur le tracé italien de Lonato : « Là, on le voit fou de joie embrasser papa (l’ancien pilote Hervé Leclerc, disparu en juin ), juste avant de monter sur la plus haute marche du podium KF », raconte le frangin évoluant aujourd’hui en championnat de France F. « Et, clin d’oeil sympa, au second plan, il y a le père d’un autre pilote de F. Pierre Gasly, qui participait aussi à cette course de karting. » (Photo DR)
Ci-contre: Ce fut une journée marquée au fer rouge de la passion. Un instant d’éternité qu’il n’oubliera pas de sitôt. Mai : à ans, débutant alors en GP, Charles Leclerc, nouveau pensionnaire de la Ferrari Driver Academy, est convié à accomplir son premier test en F au volant d’une F-T de . Baptême du feu dans le saint des saints : sur la piste d’essais de Fiorano, à deux pas de l’emblématique maison du « Commendatore » Enzo Ferrari. « Depuis tout gamin, pour lui, une voiture frappée du cheval cabré, c’était un objet sacré », lâche Manni, l’oncle venu assister à l’événement avec parents et frères. « Nous, on avait tous la chair de poule en le voyant enquiller les tours. Lui? Concentré, attentif, sérieux, humble, comme d’habitude, il n’avait laissé transparaître aucune émotion. Mais, franchement, je pense que son coeur a battu très fort au moment de franchir ce cap importantissime. » (Photo DR) (Photo ACM Media) Ci-dessus : Charles au volant, Arthur copilote ! En culottes courtes mais déjà prêts à défier les lacets du col de Turini.
», se souvient
mamie aux « Aujourd’hui, je suis tellement heureuse de voir Charles réaliser l’un de ses rêves les plus chers. Ce premier Grand Prix de Monaco, pour lui, c’est un aboutissement mais également un nouveau départ. Et j’apprécie aussi la façon dont il accompagne les débuts de son frère en F. Très proche, bienveillant, tout en le laissant forger sa propre expérience. » (Photo DR) (Photo FIA F)