Le couple princier dans les stands avant les qualifs
Comme vendredi, le prince Albert II et la princesse Charlène ont passé, hier, une vingtaine de minutes sur la pit lane. S’arrêtant aux écuries Renault et Ferrari pour discuter avec le staff
On avait quitté la famille souveraine devant le stand de Mercedes. Pour le baptême mécanique du prince héréditaire Jacques et de la princesse Gabriella. Sur la selle de la MV Agusta de Lewis Hamilton, les deux enfants en avaient pris plein les mirettes. Rebelote, hier. À une poignée de minutes des qualifications, le couple princier a remis ça sur une pit lane orpheline de ses invités. En tête de cortège, le prince Albert II défile devant les stands au micro d’Anderson Cooper, présentateur de la chaîne américaine CNN. Une série de furtives questions sur le Grand Prix et, plus généralement, sur Monaco. Derrière, à quelques pas, la princesse Charlène a troqué le bombers noir en cuir et les baskets de la veille pour une combi kaki style aviateur et des lunettes de soleil dignes de Top Gun.
Teddy Riner soutien d’Esteban Ocon !
Sauber, McLaren, Haas, Toro Rosso… Les stands défilent sous les pas du couple princier. Lequel fait d’abord une halte chez Renault. Un bonjour amical au légendaire et quadruple champion du monde Alain Prost, une poignée de main au maire de Nice Christian Estrosi. Et une conversation sportive avec un ponte de l’écurie française. Au milieu du brouhaha, on peine à tirer quelques extraits de l’échange. Tout juste arrive-t-on à comprendre que les deux hommes refont les essais du matin. Évoquant les aléas de la course. Au loin, une silhouette imposante se dessine. Teddy Riner se fraye un chemin dans la meute de photographes. Une franche accolade au prince, une bise à la princesse. Le décuple champion du monde de judo est là pour supporter Esteban Ocon. « Je veux voir un bon pilote, je veux voir une belle course. A toi de jouer mec!», lançait-il au pilote français sur les réseaux sociaux, quelques heures auparavant. Dans ce joyeux barouf, on en oublierait presque les vingt pilotes qui, un à un, rejoignent leur staff. Pour se glisser dans l’étroit baquet de leur monoplace. À l’instar d’un Fernando Alonso, visage fermé, prenant même une coursive pour éviter la cohue. Le prince Albert II et la princesse Charlène, eux, ont pris le chemin du QG de l’écurie au cheval cabré. Avant de causer avec Maurizio Arrivabene, le directeur de la gestion sportive de la Scuderia. De là, ils suivront l’heure de qualifications. Un soutien princier pour une 2e et 4e place sur la grille de départ, aujourd’hui. (Photos Cyril Dodergny et T.P.)