Nico Rosberg face à ses fans au MGP Live
Le pilote résident à Monaco s’est rendu hier matin sur la fan zone pour se prêter au jeu des questions réponses. Un moment de bonne humeur, même si on n’a pas appris grand-chose
Hier à 10 heures, la place d’Armes semblait noire de monde. Une foule nombreuse s’était rassemblée devant la scène pour attendre la star du matin, Nico Rosberg. Le pilote trentenaire fraîchement retraité est venu en voisin. Quand l’animatrice lui demande pourquoi il aime tant Monaco, la réponse est simple. «J’ai grandi ici. J’allais à l’école juste au-dessus des paddocks. Je regardais Jacques Villeneuve, Michael Schumacher, Damon Hill quand ils travaillaient sur les stands. J’ai alors commencé à rêver, et c’est comme ça que j’ai espéré gagner un jour le Grand Prix de Monaco », confie-t-il. Avoir un père pilote, Keke, l’aidera, il le reconnaît volontiers: « Mon père m’a apporté son expérience des choses à faire et à ne pas faire.» Une expérience qu’ils ont pu faire à deux, vendredi : « Conduire chacun les voitures de nos victoires ici à Monaco cette semaine, c’était si enthousiasmant, et si émouvant. Surtout sur ce circuit. »
Un pilote trop discret
Ce circuit qui le faisait rêver, et dont il connaît si bien le décor, il le sait, ne se laisse pas gagner facilement. «C’est le circuit le plus difficile du monde. Une seule erreur, et c’est foutu. Max Versteppen en sait quelque chose ! » Aujourd’hui, il vit toujours à Monaco, comme d’autres pilotes. « Lewis Hamilton et moi vivons dans le même bâtiment. Mais c’est OK. On se dit bonjour de temps en temps. De temps à autre on se bagarre, mais on se dit toujours bonjour d’abord », plaisante-til pour agacer les fans d’Hamilton. Sur sa vie post-Formule 1, ce qui intéresse le plus le public présent, il restera discret. «Je ne regrette pas du tout d’être de l’autre côté des barrières aujourd’hui. Tout va tellement bien. Tout se passe si bien dans ma vie. J’ai tellement de chance. Je suis maintenant à ma place de fan, et j’ai tellement hâte de voir la course d’aujourd’hui. » Il parle aussi de sa passion pour la Formule E : « C’est comme conduire une Formule 1 lente, sans bruit, et les circuits sont plus petits et dans les centres-villes. Donc c’est presque aussi éprouvant que la Formule 1. » Pour autant, il n’envisage pas une seconde de courir dans cette discipline. Il est aujourd’hui un spectateur presque comme les autres. Un fan qui met son réveil pour suivre les courses en direct. Et il adore ça. Ferrari!