Extension en mer : « Ce dossier a été très mal géré »
Vous aviez annoncé que vous ne renonciez pas à demander des logements domaniaux sur l’extension en mer, qu’en est-il ? Malheureusement, ce dossier a été très mal géré au début de l’ancienne mandature. Le Conseil national aurait dû demander et obtenir en contrepartie du vote de la loi de désaffectation, des immeubles, des bureaux et des commerces, pour l’État et donc pour les Monégasques. La loi est votée depuis et le contrat a été signé avec le promoteur avant notre élection. Mais mon intime conviction reste que nous passons à côté d’une opportunité d’associer les Monégasques à l’extension du territoire de leur pays, en leur permettant d’y être logés ou d’y bénéficier d’un commerce ou d’un bureau. Le nouveau Conseil national reste donc ouvert à toute proposition ultérieure éventuelle à ce sujet, comme par exemple d’échanger tout ou partie de la soulte financière due à l’État contre des mètres carrés bâtis sur le terreplein. C’est pour moi une question de principe : les Monégasques doivent pouvoir vivre dans tous les quartiers de leur pays. On peut toujours améliorer un projet de cette envergure.
Ou en est le projet de restructuration de la promenade du Larvotto ? Nous n’avons pas encore d’informations. En revanche, j’ai demandé au gouvernement, dans un courrier en date du avril, de tenir informés les commerçants du Larvotto et de les accompagner de la meilleure manière possible pendant l’évolution des travaux, y compris par une compensation financière de leur baisse d’activité.