Monaco-Matin

Le sentier de Gerbaïa a été sécurisé

- (Photo Julien Avinent) JULIEN AVINENT

Cinq journées entières d’un labeur à plein-temps. C’est ce qu’ont consacré Sébastien et Christophe, employés des services techniques, à la sécurisati­on du sentier de Gerbaïa emprunté fréquemmen­t par les « Déroutés de Sospel ». En effet, les riverains de Béroulf et Sainte-Sabine - isolés depuis le glissement de terrain du 14 avril utilisent principale­ment ce chemin montagneux qui permet de relier les deux hameaux à la route départemen­tale où sont garées leurs voitures (1) pour une grande part d’entre eux. Lors de la visite du préfet la semaine dernière, plusieurs habitants avaient exprimé aux autorités présentes, dont le maire Marie-Christine Thouret, de vives inquiétude­s. Par la voix du président de l’associatio­n de riverains, Jacques Denaix, ils avaient en effet signalé le danger réel et particuliè­rement important de ce sentier actuelleme­nt boueux. À chaque pluie, il devient un véritable toboggan au sens propre du terme. Face au risque, la municipali­té s’est rapidement penchée sur le problème. Dès jeudi, deux employés ont entamé le travail de sécurisati­on. « Il a consisté, explique le responsabl­e des services techniques Didier Calcagno, à créer des marches, installer des mains-courantes, procéder à des décaisseme­nts et aménager l’ensemble du chemin. » Et conforméme­nt à l’esprit de cette municipali­té, écologie et économie étaient de rigueur. Sébastien et Christophe précisent : « Pour réaliser les marches, nous avons recyclé le bois qui faisait office de barrières dans un parking au centre-ville et nous avons utilisé le bois récupéré ici dans le vallon. » En tout, une cinquantai­ne de mètres linéaires d’escalier ont été créés et complétés ici ou là par la pose d’épaisseur, de 7 à 8 cm, de copeaux de bois (2). Une solution simple à mettre en oeuvre et temporaire, en attendant le retour du temps sec, pour limiter le risque de chutes. Et Didier Calcagno de conclure : « La sécurisati­on a été achevée ce mercredi, mais nous réagirons si besoin selon le retour que vont, à l’utilisatio­n, nous faire les riverains. » Hélitreuil­lées le 9 mai dernier. Provenant du broyage de platanes élagués dernièreme­nt sur le boulevard de Verdun.

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Matériel porté sur le dos et bois en partie récupéré sur place, deux employés des services techniques n’ont pas chômé pour assurer en cinq jours un travail de sécurisati­on du sentier de Gerbaïa.

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