Col de Tende : toujours au coeur des préoccupations
Al’invitation du maire, Jean-Pierre Vassallo, le président du conseil départemental, CharlesAnge Ginésy s’est rendu lundi 28 mai au col de Tende. Accompagnés d’élus et responsables des services et des routes, ils ont pointé les problèmes récurrents qui inquiètent toujours population et élus locaux. En tout premier lieu, la présence de monticules d’anhydrides. Le maire persiste à rappeler « Selon la convention entre les deux états, les anhydrides devaient être évacuées immédiatement, car au contact de l’eau se dégagent des anhydrites nocifs. La solution est l’évacuation. Elle repose entièrement sur la responsabilité italienne ! Cette situation est judiciairement bloquée. » Autre préoccupation, la circulation des personnes entre les deux Etats. Le déneigement et les fermetures du tunnel
ont posés de nombreux problèmes cet hiver, les deux élus ont convenus avec le maire de Limone, Angelo Fruttero, que la convention passée avec l’Italie devait être respectée, soit, « un déneigement de toute la zone chantier », italienne donc, et ce même si le chantier est arrêté. Egalement affecté par cette situation, Angelo Fruttero a proposé un déneigement jusqu’à Vievola et s’est engagé à demander un « plan déneigement » aux services de l’ANAS afin de coordonner les services des deux Etats. Autre point d’achoppement, la route du col géographique de Tende.
Vers une remise en service de la piste
Jean-Pierre Vassallo tempête : « Cette piste est fermée à toute circulation depuis le début des travaux, elle serait pourtant
une voie de secours indispensable pour permettre aux personnes de se rendre à leur travail de part et d’autres de la frontière en cas de fermeture du tunnel. » Sur ce point, Charles-Ange Ginesy est clair « Le département fera l’effort de la remise en service de la piste qui ne serait alors utilisable qu’en voie de secours, c’est-à-dire seulement si le tunnel est fermé. Mais cela reste sous réserve d’un accord avec l’Italie, puisque ce passage débouche directement sur la zone du chantier italien. » Après 2 heures de discussion sur site, une visite du poste de secours avancé du col de Tende a permis d’en comprendre le fonctionnement et de saluer le travail des sapeurs-pompiers présents 24h sur 24. « Cette situation devait être provisoire. » rappelle le président. Et coûte chaque année 440 000 euros au Département.