Le pays ne peut être «le camp de réfugiés de l’Europe», avertit Salvini
«L’Italie et la Sicile ne peuvent être le camp de réfugiés de l’Europe» ,a martelé hier Matteo Salvinile chef de la Ligue, devant le centre d’accueil de Pozzallo, un port de la pointe méridionale de la Sicile. « Le bon temps pour les clandestins est fini: préparez-vous à faire les valises », avait-il lancé samedi. « Nous n’aurons pas une ligne dure mais une ligne de bon sens » ,a toutefois voulu rassurer hier le nouveau ministre, accueilli à chacune de ses étapes par des sympathisants enthousiastes mais aussi par des contre-manifestants de gauche, nettement moins nombreux.