« L’assistance vidéo ne peut être que bénéfique »
Questions à Pascal Garibian, directeur technique de l’arbitrage de la FFF
L’assistance vidéo sera-t-elle utile ?
Oui, car cela va permettre de corriger des décisions clairement erronées. Ce qu’on doit comprendre, c’est que l’assistance vidéo intervient silencieusement en permanence pour analyser les situations du protocole IFAB (International Football Association Board, ndlr). En cas de situation objective, l’assistant vidéo corrigera la décision arbitrale. Mais en cas de subjectivité, c’est l’arbitre qui prendra la décision finale.
La vidéo ne risque-t-elle pas de créer des écarts entre la Ligue et les autres divisions ?
Aujourd’hui, les meilleurs arbitres sont au haut niveau. Ils ont les oreillettes, des drapeaux de touche électroniques… C’est le foot, c’est la vie qui veut que le haut niveau n’ait pas les mêmes moyens que les niveaux inférieurs. Quels sont les enjeux et les conséquences les plus importants ? C’est du haut niveau, il y a des conséquences économiques… Mais la VAR, ce n’est pas un arbitrage vidéo, elle a simplement vocation d’intervenir le moins possible. Nous allons quand même continuer de travailler avec les arbitres de tous les niveaux pour continuer à être performants.
Plutôt que la vidéo, ne faut-il pas une formation plus complète des arbitres ?
Les arbitres sont déjà au maximum de leurs capacités physiques, mentales et de formation. C’est vrai que l’assistance vidéo n’est pas parfaite, elle est encore en phase d’expérimentation… Mais il faut vraiment comprendre ce que c’est, et ce qu’elle va apporter. Quand l’on en aura conscience, on comprendra qu’elle ne peut qu’être bénéfique pour le football.