Un épilogue heureux ouvre les pages d’un avenir prometteur
« Le livre n’est pas mort. Cela fait 20 ans qu’on nous l’annonce. Oui, il y a des difficultés dans le monde de la lecture, mais qui n’en a pas ? La liseuse, elle, en revanche, ne marche pas du tout. » Christian Giraud est optimiste pour le livre papier. Comment ne pas adouber, valider, cloner le résumé positif du commissaire général du festival du livre de Nice, qui s’est terminé hier soir au jardin Albert 1er ? Ce fut une réussite. Sur toute la ligne ! La précédente édition avait fédéré 54 000 visiteurs tous lieux confondus. On ne sait pas encore quel est le bilan chiffré précis de ces trois jours dédiés aux pages en tous genres, mais, d’après les agents de la sécurité, « il y aurait eu davantage de monde sur les journées de vendredi et samedi ». Donc le thème, « Pourquoi écrire ? » a plu. Inspiré. Abouti à une conclusion heureuse. Il a fait chaud,
mais raisonnablement. «Ily a les jardins, les arbres, un peu de vent...» Les auteurs, eux, ont enflammé le coeur du public. À l’Opéra, Le Clézio, Musso, BHL ont cartonné! Tendance majeure:
« Le public s’est approprié le lieu et les nouveaux sites: TNN, lycée Masséna qu’on remercie pour être devenu notre partenaire, cinémathèque...» Commentaire d’EricEmmanuel Schmitt : « Vous
organisez un salon exceptionnel. Nous, nous sommes seuls quand nous écrivons. Les lecteurs aussi sont seuls lorsqu’ils nous lisent. Mais ce festival est notre trait d’union… »