UN ÉTÉ CULTUREL PLUS RICHE À MONACO
Du Fort Antoine à la cathédrale, les équipes ont préparé deux festivals d’art vivant – théâtre et orgue – ouverts gratuitement et qui trouvent, chaque saison, leur public
Du Fort Antoine à la cathédrale, la direction des Affaires Culturelles augmente son offre gratuite, dès le juillet. Au programme : sept spectacles de théâtre et neuf concerts d’orgue.
Quarante huit ans que ça dure. Comme une institution, la saison de théâtre au Fort Antoine, en plein air, reprend cet été. Le programme orchestré par la direction des Affaires culturelles a été dévoilé hier, conjointement avec celui du festival d’orgue. Une saison plus riche qu’à l’horizon. Sept spectacles au lieu de six pour la programmation du Fort Antoine. Neuf concerts au lieu de huit à la cathédrale pour le festival d’orgue. « C’est une offre complémentaire à ce que l’on peut voir en Principauté», note JeanCharles Curau, le directeur des Affaires culturelles, qui rappelle que son service, en plus de ses activités, « fait le même métier que les entités culturelles du pays, en se confrontant aux mêmes réalités ».
Alternative au foot ?
Au Fort Antoine, dans ce théâtre avec les étoiles pour plafond, la saison démarre le 3 juillet. Avec le spectacle «Italie-Brésil 3 à 2» de Davide Enia, basé sur le match de foot historique de la Coupe du Monde de 1982, en quart de finale. Ça tombe bien, ce soir-là ce sont les 8e de finales de la coupe du monde en Russie qui se joueront… le spectacle pourra être une alternative à une soirée 100 % foot… quoique. Parmi les temps forts, le programmateur Jo Bulitt promet une «intensité incroyable » pour le spectacle Des hommes en devenir, donné par la troupe du Bloc Opératoire, une fidèle du festival. Comme la compagnie Arketal, qui mélange comédiens et marionnettes pour raconter l’histoire de ce nettoyeur de petites cuillères embarqué sur le Titanic dans la pièce Le passager clandestin .
Pensez à réserver !
Les amateurs pourront aussi retrouver une pièce moins connue de Shakespeare, Timon d’Athènes, le 7 août. Mais aussi la pièce – parrainée par le diocèse et déjà jouée avec succès en Principauté – sur la rencontre entre le pape Jean-Paul-II et l’ancien administrateur de la Comédie Française, Antoine Vitez, mise en scène par Pascal Vitiello, le 12 juillet. Dans un autre registre, le texte de Naomi Wallace, Rien n’est si froid, sur l’improbable échange entre deux jeunes filles afghanes et un soldat américain ; puis la pièce Boxon(s) où la compagnie du Petit Théâtre de Pain évoque des tranches de vies complètent la saison. Une saison qui fait la part belle aux théâtres en troupe et compte des amateurs nourris chaque été. Les fidèles
de ce festival d’ailleurs, noteront que cette année, la séance de théâtre en plein air a lieu, non plus le lundi, mais le mardi soir à 21 h 30. Les spectacles demeurent gratuits. Avec une différence cette année. Il est préférable de récupérer ses places pour les soirées, en amont, au guichet de la Direction du Tourisme, tous les jours entre 9 heures et 19 heures.