Monaco Globe Series en mode séduction
La première étape des Globe Series se déroule en Méditerranée jusqu’à vendredi. Au Yachtclub de Monaco, la section sportive apprécie particulièrement la venue des IMOCA 60
Au sixième jour des Monaco Globe Series. En mer, les monocoques mettent le cap sur Monaco après avoir fait le tour de la Sardaigne. Du côté de la Principauté, le Yacht-club de Monaco a mis en place un dispositif exceptionnel avec la retransmission de la course sur les écrans du Yacht-club et sur leur site internet.
Opération séduction réussie au Yacht-club
Au port Hercule, les jeunes skippers de la section sportive du Club sont en pleine préparation des Championnats d’Europe. Alexandre et Rémi, tous deux membres de la classe J70, sont ravis de la venue d’une telle compétition à Monaco. « Cela valorise l’image de la Principauté dans le monde de la voile » , estime Alexandre. Pour Rémi, un événement de cette envergure joue un rôle encore plus important : « Les gens se moquent souvent de la voile en Méditerranée, en disant que c’est une mer tranquille, pas forcément faite pour la Avant de partir pour les championnats d’Europe de J, Marco Stevenazzi, Alexandre et Rémi apprécient la venue de ces bateaux en Méditerranée. (Photo Jean-François Ottonello)
voile. Avoir une telle course c’est une opportunité de montrer aux navigateurs de l’Atlantique que
la Méditerranée a aussi ses dangers. » Si tous les deux espèrent naviguer
un jour sur ces monocoques longs de 60 pieds (18,28 m), ils savent qu’il reste encore beaucoup de travail. Leur entraîneur, Marco Stevenazzi, a décidé d’utiliser les Monaco Globe Series comme modèle. Il détaille : « C’est un moyen de faire découvrir le milieu professionnel de la voile aux jeunes et de leur montrer à quel point il est méticuleux ». Lui qui ne se rappelle pas avoir vu des IMOCA 60 en Méditerranée, se dit satisfait de la venue de ces grands bateaux. « Cela a un côté exceptionnel pour nous. On a pu aider à l’organisation. »
La voile pas suffisamment populaire
Car en terme d’organisation, le Yacht-club de Monaco est une véritable machine de guerre et la Principauté a un avantage non négligeable en étant ouverte vers la mer. Seul point négatif pour Marco Stevenazzi, la popularité de la voile sur la Côte d’Azur. « Malgré les grandes villes de voiles comme Marseille, Antibes, Hyères ou Monaco, il y a encore trop peu d’engouement dans la région », regrette-t-il.