Renforcement du renseignement pénitentiaire
Le profil de ces détenus condamnés dans des procédures terroristes est connu et assez semblable. Ces hommes, qui sont âgés en moyenne de ans et demi, purgent des peines de six ans de prison en moyenne, détaille le Centre d’analyse du terrorisme (CAT) dans un rapport. Leurs délits sont toutefois répartis en quatre catégories : il y a les « revenants », ceux qui se sont trouvés en zone irakosyrienne, les « velléitaires », qui ont été impliqués dans une filière djihadiste ou qui ont eu pour projet de partir, ceux qui ont fourni un soutien logistique ou financier, et ceux qui ont incité au passage à l’acte. « Nous anticipons leur sortie et nous les suivons pas à pas », a assuré la garde des Sceaux ce mercredi matin sur BFMTV. « Le renseignement pénitentiaire, qui devrait être renforcé de postes, est donc chargé de réaliser des fiches de renseignement sur ces hommes et femmes, des fiches qui seront données aux services de sécurité intérieure, a précisé Nicole Belloubet.