Monaco-Matin

«Des millions de gens connaissen­t encore les Beatles, je trouve ça fou»

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Vous avez longtemps été résident monégasque. Quels souvenirs avez-vous en Principaut­é ? Des souvenirs, j’en ai des centaines à Monaco. J’ai eu mon premier appartemen­t en Principaut­é en  et j’y ai vécu régulièrem­ent jusqu’en . C’est un endroit charmant, où l’on se sent en sécurité. On fait quelques kilomètres et on est en France ou en Italie. Cela m’offrait beaucoup de possibilit­és.

Aujourd’hui, vous préférez la Californie où vous êtes établis ? Barbara [Bach, son épouse, ndlr] est Américaine, alors oui nous avons décidé de vivre à Los Angeles depuis quelques années, qui est une ville que j’ai aussi toujours adorée. À vrai dire, nous bougeons tout le temps entre nos résidences en Angleterre et aux États-Unis. Mais j’aime travailler à L.A. J’ai une guest house àcôtédema maison, transformé­e en studio d’enregistre­ment. C’est plus confortabl­e pour travailler. Je peux dire bonjour à mon chien, prendre le thé avec Barbara ou bien accueillir des amis qui passent me voir.

Quand vous ne jouez pas de musique, vous créez des oeuvres d’art numériques. La musique électroniq­ue vous attire-t-elle ? Pas vraiment, le seul moment où j’utilise l’électroniq­ue, ce sont avec des synthétise­urs quand je travaille en studio. Mais faire de la musique électro, non merci.

Que vous inspire la mode actuelle de tous ces artistes que l’on fait revivre sur scène avec des hologramme­s ? On

pourrait l’imaginer pour les Beatles ? Nous n’en sommes pas loin avec le spectacle « Love » du Cirque du Soleil [crée en  à partir des chansons des Beatles avec l’accord de Ringo Starr et Paul Mac Cartney, ndlr] qui est toujours à l’affiche à Las Vegas. Ça ne me choque pas, il faut vivre avec son temps et avec la modernité même si j’entends qu’aujourd’hui aux ÉtatsUnis, les gamins réclament des K pour écouter de la musique (rires). Ceci dit je n’ai pas vu le show d’Elvis en hologramme, donc je ne peux pas trop me prononcer.

Vous avez été récemment anobli au cours d’une cérémonie par le prince William. Vous appelle-t-on « Sir » désormais ? Peu de personnes le font, sauf tous les musiciens de mon band, qui y sont contraints bien sûr (rires). Je peux dire

par contre que la cérémonie à Buckingham Palace a été particuliè­rement émouvante car la dernière fois que je m’y étais rendu, nous étions quatre…

À un enfant aujourd’hui qui ne connaît pas les Beatles, comment pourriez-vous lui présenter ? Je n’ai pas de présentati­on à faire ou de réponse à donner, il le découvrira lui-même. Quand moi-même j’étais un enfant, je ne me demandais qui était Glenn Miller par exemple. Ce que je vois c’est que des millions de personnes continuent de connaître les Beatles, toutes génération­s confondues, ce qui me paraît fou, je crois que ça continuera. Généraleme­nt on commence par découvrir Yellow submarine et puis on continue…

Faire de la musique électro, non merci. ”

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(Photos Olivier Morin/AFP) Sur la scène de l’Olympia, mercredi à Paris.
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