JEEP ELITE Yarou: «Je me suis dit que Levallois était le bon choix»
Après une saison pleine à Antibes, le pivot s’est engagé avec les Metropolitans. Un choix réfléchi
Conserver Mouphtaou Yarou s’annonçait compliqué. Joueur le plus régulier de la saison, le pivot béninois a reçu plusieurs offres au cours des dernières semaines et a finalement choisi de s’engager avec les Levallois Metropolitans. Et ce malgré une très grosse offre de la part du club antibois…
Cette saison vous a relancé. C’est ce que vous étiez venu chercher ? Oui, c’était l’objectif. J’avais eu une saison compliquée il y a deux ans avec mon opération [Yarou avait subi une arthroscopie du genou fin au Mans]. Le staff médical a fait du très bon boulot, ils m’ont bien soigné et m’ont mis dans les meilleures conditions. Julien [Espinosa] savait comment m’utiliser. Le pivot béninois s’est engagé pour deux saisons avec Levallois. (Photo Sébastien Botella) D’abord pour me rapprocher de ma famille. Mon cousin est à Paris, j’ai de la famille à Bruxelles, mes amis au Mans… J’en ai parlé avec Charles Kahudi [joueur de l’ASVEL] et Mickaël Gelabale [joueur de Chalon]. La discussion avec le coach [Frédéric Fauthoux] a aussi compté. Il m’a parlé de son ambition, du projet qu’il imaginait pour moi. Je pense que c’est la meilleure solution pour continuer à grandir. Je me plaisais beaucoup ici, je ne voulais pas partir. Mais s’il faut partir… Ils m’ont proposé un grand contrat de trois ans (), c’est une proposition qui m’a beaucoup fait réfléchir et qui m’a donné envie de rester. Il y avait de la confiance. Le nombre d’année montre combien ils me respectaient, on se sent important pour le club. La proposition financière était énorme aussi mais en discutant avec ma famille je me suis dit que Levallois était le bon choix.
Vous avez eu d’autres propositions ? Il y a eu Limoges, Le Portel, Bourg-en-Bresse, Nanterre… J’ai discuté avec Pascal Donnadieu [coach de Nanterre], Savo Vucevic [Bourg], Le Portel devait m’appeler… Il y a même eu des contacts en pleine
Vous ne pouviez pas poursuivre votre évolution à Antibes ? Je ne me suis pas dit ça parce qu’on voit Tim [Blue] qui évolue ici depuis des années et qui continue de grandir. J’aurais continué à évoluer, je connais le coach, j’avais une bonne relation avec lui. Mais ça fait longtemps que je ne me suis pas rapproché de chez moi. C’est surtout pour ça que j’ai pris cette décision.
Une raquette Diaw-Yarou, ça donne envie ! J’espère que Boris Diaw, va rester, on va tous apprendre avec lui. Il sait tout faire sur le terrain, j’ai beaucoup de respect pour lui. Une raquette DiawYarou ? Ça peut être très costaud ! [sourire] 1. Selon nos informations, l’offre tournait autour de 500 000 euros sur trois ans.