LES PAILLES EN PLASTIQUE, C’EST FINI !
Dans la lignée du mouvement international #BanTheStraw, l’hôtel stoppe l’utilisation de ces accessoires, en les substituant pour les clients qui le réclament, par des pailles en amidon de maïs
Depuis quelques jours, l’hôtel Métropole a suivi d’autres établissements de la Principauté, qui interdisent désormais l’usage des pailles en plastique au profit de nouvelles en amidon de maïs.
Le plastique c’est fantastique. En 2018, les paroles sont devenues aussi ringardes que les années 80, où tournait la chanson d’Elmer Food Beat. Du moins quand on parle du plastique à usage industriel. Dans la lignée de la volonté internationale #BanTheStraw (bannir les pailles), l’hôtel Métropole Monte-Carlo a choisi de suivre le mouvement. Et de stopper l’utilisation depuis le 8 juin, des pailles de tous les bars et restaurants de l’établissement. Il y a un milliard de pailles qui sont «consommées» chaque année tout autour de la planète. Souvent pour quelques instants, le temps de boire un verre. Et jetées ensuite. Ces produits, qui mettent près de vingt ans à se dégrader naturellement, s’ajoutent à la surconsommation inutile constatée dans la société.
par jour
Au Métropole Monte-Carlo, on en passe 400 chaque jour. Si quelques bars en Principauté ont déjà pris le pli, c’est le premier hôtel de la Principauté à bannir les pailles. Ou plutôt proposer une alternative à la paille en plastique. « C’est toute la difficulté d’une démarche environnementale qui ne doit pas toucher à la qualité et haut de gamme » confirme Élodie Robert qui gère les questions environnementales au sein de l’hôtel. Elle a testé plusieurs modèles pour déterminer la paille biodégradable, que l’on trouve désormais au bar de l’hôtel, fabriquée en amidon de maïs. Un produit qui ressemble en tout point à une paille classique, la touche écolo en plus. « Pour les boissons softs, nous ne servons plus de paille. Pour certains cocktails et smoothie, là où nous en mettions deux auparavant, nous n’en mettons plus qu’une » continue Élodie Robert, confirmant la nouvelle règle auquel a choisi de s’astreindre le Métropole pour des questions écologiques. Depuis onze ans, l’hôtel est entré dans une démarche green . À la fois sur ses grandes consommations. Et sur les petites choses. « C’est une réflexion à tous les niveaux, dans tous les services. Par exemple, nous n’utilisons plus de sous-verre en papier, mais des produits en silicone, réutilisables. Pareil pour les portes-additions qui sont en cuir, et non plus jetables ». Prochaine étape après les pailles ? La lutte contre les bouteilles en plastique…