Solidarsport défend ses valeurs au collège Vento
Rappeler aux élèves les valeurs de respect, de solidarité et d’engagement des adultes intervenants.» Voilà comment Cassandre Elemento, l’organisatrice, résume la philosophie de Solidarsport, cette journée citoyenne proposant de nombreuses animations aux collégiens. Hier, les élèves de 6e du collège Vento de Menton ont répondu présent. Durant toute la matinée, 180 collégiens ont pris part à des activités en tout genre. Par groupes de dix, les enfants se déplacent afin de découvrir chacun des 14 ateliers mis à leur disposition. « Ce sont des choses qu’ils n’ont pas l’habitude de faire ni d’aborder dans leur scolarité traditionnelle», précise Cassandre Elemento.
Des activités responsables
Dans la cour de récréation, un groupe d’enfants est pris en charge par deux pompiers. Leur but: les sensibiliser aux comportements qui sauvent. Un simulateur d’incendie a également été installé afin que les enfants puissent se retrouver en conditions réelles. De l’autre côté, des élèves sont chargés de préparer le café et distribuer des boissons à tous les intervenants. En descendant dans le gymnase, c’est cette fois-ci un atelier handi-fauteuil qui est organisé. Encadrée par Laurent Ghio, formateur sur la Côte d’Azur, cette activité permet aux élèves, à cinq contre cinq, de mieux appréhender la situation de handicap. «On met cela en place pour faire vivre l’entraide et le partage », éclaire Sabrina Amir, conseillère principale d’éducation au collège Vento. Elle ajoute : «On veut leur faire prendre conscience de la réalité du handicap et faire changer leur regard dessus. » Collecte alimentaire animée par le Secours populaire, atelier «savoir-vivre dans les transports en commun » tenu par la SNCF ou encore protection animale et préservation de l’environnement… les thèmes sont variés.
« Cela crée du lien »
Dans les groupes formés, les élèves sont mélangés entre les classes. Une manière pour l’équipe pédagogique de rapprocher tous les jeunes. « Cela crée du lien. On supprime l’esprit de violence pour travailler sur l’entraide, le partage », défend Sabrina Amir. Et cela semble bien fonctionner. «Je ne vois que des échanges sympathiques, ils sont là les uns pour les autres », ajoute la CPE. Une matinée importante pour tous ces adultes à en devenir qui ont su s’amuser tout en prenant conscience de l’enjeu de ces activités.