Monaco-Matin

Monaco prend la main !

La Roca Team a fait l’essentiel face au Mans et prend l’avantage dans cette série. Mais que ce fut dur ! Le Mans est venu souffler dans la nuque de l’ASM qui peut dire merci à Robinson...

- FRANÇOIS PATURLE

Le retour au jeu de Gerald Robinson avant cette finale paraissait déjà un aspect essentiel... C’est en grand monsieur que le shooteur de Nashville a emballé la première victoire de Monaco dans cette finale face à une équipe du Mans qui a été toute proche de jeter un froid dans la marmite bouillante de Gaston-Médecin. Alors que le MSB était encore revenu à - 2 (77-75) à 32 secondes de la fin, sur un nouveau T3 d’un Chris Lofton de nouveau infernal d’adresse, Gerald Robinson s’est jeté comme un affamé sur un rebond offensif pour récupérer un shoot raté de D.J. Cooper .... Rebond + la faute : Robinson n’a pas tremblé aux lancers (2-2)... Et alors que Le Mans était encore revenu à - 2 (79-77, 4 secondes à jouer), le gars du Tennessee a encore réussi le sans-faute aux lancers, geste décisif dans un exercice où la Roca Team a pourtant plutôt dérapé hier soir dans l’ensemble... Monaco mène 1-0, l’essentiel est fait, et c’est une victoire qui semble en réalité capitale dans cette série... Mais que ce fut dur, donc. Si la Roca Team a fait la course en tête quasiment toute la rencontre, les hommes de coach Z n’ont jamais été en mesure de se mettre à l’abri. La faute à la fois à quelques erreurs de concentrat­ion, mais aussi au talent de cette équipe mancelle, qui a sorti des shoots de haut niveau pour ne jamais lâcher.

Énorme Evans

Les Monégasque­s étaient bien partis dans cette finale... Kikanovic qui prenait le dessus sur la montagne Fall, Ali Traoré qui plaçait sa patte magique dans la peinture, Cooper et Evans qui perçaient la cible à 3 pts, ça sentait plutôt bon. Chris Evans électrifia­it la salle... Une claquette-dunk énormissim­e (28-21)!!! La Roca Team paraissait en mesure de faire le break. Impression confirmée par deux T3 d’Evans et Cooper (36-24, 15e). Bizarremen­t, la Roca Team s’arrêtait dans son élan. Oubliait de forcer le trait. Il faut dire que Le Mans défendait dur, et ne ratait pas un seul de ses nombreux lancers (10-11 à la fin du Q1), à l’image de Cobbs et Lofton, impitoyabl­es dans l’exercice. Le Mans était donc fidèle à sa réputation construite durant les playoffs. Une équipe qui ne lâche

rien, à l’image de son petit intérieur gaucher, Romeo Travis, mort de faim au rebond et adroit, qui plus est.

Kika au rebond

Le rebond, justement : c’est le Mans qui avait tendance à dominer la cueillette du printemps qui s’achève. + 4 seulement à la pause (3935). Une lapalissad­e, rien n’était fait. Tandis que Paul Lacombe ne parvenait pas à rentrer dans son match, la

Roca Team était tenue à bout de bras par un quatuor majeur formé de Cooper-Robinson-Evans-Kikanovic... Chris Air Evans partait même sur un alley-oop de géant (56-47, 28e). Qu’à cela ne tienne, Le Mans répondait encore et toujours, par Eito cette fois (2+1). Les ballons, de plus en plus chauds, se disputaien­t partout, y compris au sol. Monaco croyait créer un nouveau break (70-62), mais Lofton

balançait deux T3 avec une maîtrise quasi-assassine... Et voilà le MSB qui égalisait (70-70, 34e). Irrespirab­le ? Oui, totalement. C’est à ce moment que le grand Kikanovic chopait un rebond offensif + panier d’une valeur proche du lingot d’or. Et Evans en remettait une couche (75-70). Le Mans venait de laisser passer sa chance.

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 ?? (Photos Cyril Dodergny) ?? Robinson face à Lofton : c’est le gars de Nashville qui a eu le dernier mot.
(Photos Cyril Dodergny) Robinson face à Lofton : c’est le gars de Nashville qui a eu le dernier mot.
 ?? (Photos Cyril Dodergny)) ?? Elemdin Kikanovic (ici face à Morin) a récupéré le rebond du match dans le money-time. Encore très précieux, le grand Kika.
(Photos Cyril Dodergny)) Elemdin Kikanovic (ici face à Morin) a récupéré le rebond du match dans le money-time. Encore très précieux, le grand Kika.
 ??  ?? Malgré un ballon perdu à la fin, D.J. Cooper, ici face à Cobbs, a beaucoup pesé (15 pts, 8 passes).
Malgré un ballon perdu à la fin, D.J. Cooper, ici face à Cobbs, a beaucoup pesé (15 pts, 8 passes).

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